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Les Heureux de ce monde (The House of Mirth)

G.-B. 2000. Drame de moeurs de Terence Davies avec Gillian Anderson, Eric Stoltz, Laura Linney. Une jeune femme de la haute société new-yorkaise du début du XXe siècle vit une série de revers qui entraîne sa disgrâce. Adaptation rigoureuse et raffinée du roman d'Edith Wharton. Très beau portrait de femme. Mise en scène d'une beauté exquise. Jeu sensible de G. Anderson.

Général
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Les Heureux de ce monde (The House of Mirth)

Général Général

G.-B. 2000. Drame de moeurs de Terence Davies avec Gillian Anderson, Eric Stoltz, Laura Linney.

Une jeune femme de la haute société new-yorkaise du début du XXe siècle vit une série de revers qui entraîne sa disgrâce. Adaptation rigoureuse et raffinée du roman d'Edith Wharton. Très beau portrait de femme. Mise en scène d'une beauté exquise. Jeu sensible de G. Anderson.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Blackwatch
Évoluant avec autant de grâce que d'aplomb dans la haute société new-yorkaise du début du XXe siècle, l'orpheline Lily Bart compte sur la générosité de sa tante, la très stricte Madame Peniston, pour maintenir son train de vie. A la recherche d'un beau parti, Lily prend son temps. Elle a des prétendants, mais aucun ne peut lui offrir le mariage d'amour et d'argent auquel elle aspire. Trahie par une intrigante qu'elle croyait son amie et lourdement endettée, Lily se retrouve démunie lorsque sa tante meurt sans lui laisser l'héritage attendu. Mise au ban de la haute société et obligée de travailler pour gagner sa vie, la jeune femme vit alors une lente déchéance, mais en s'efforcant de garder intacte sa dignité, son indépendance et sa probité.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Fidèle au style impressionniste et délicat qu'on lui connaît, Terence Davies (DISTANT VOICES, STILL LIVES, THE LONG DAY CLOSES, THE NEON BIBLE) aborde l'univers à la fois raffiné et cruel de la romancière Edith Wharton avec autant de rigueur que de subtilité. À l'instar du sublime THE AGE OF INNOCENCE de Martin Scorsese, le film de Davies s'emploie à débusquer les préjugés de caste impitoyables qui se fondent furtivement dans le décorum en apparence si policé des nantis. Jouée avec une sensibilité à fleur de peau par Gillian Anderson, l'héroïne de THE HOUSE OF MIRTH se laisse piéger par la certitude trompeuse d'appartenir sans condition à une société dont elle veut profiter des avantages sans nécessairement en payer le prix. Sous les dehors somptueux d'une mise en scène à la beauté exquise, le réalisateur procède à une analyse presque clinique de l'engrenage par lequel l'héroïne sera frappée d'ostracisme. En tenant ainsi à distance l'émotion facile, Davies risque de décevoir certains spectateurs qui ne trouveront aucune catharsis dans l'issue tragique de cette histoire. En revanche, ce très beau portrait de femme y gagne en profondeur et en complexité.

Texte : Martin Girard

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