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Les Fantômes des 3 Madeleine

Can. 2000. Drame psychologique de Guylaine Dionne avec Sylvie Drapeau, France Arbour, Isadora Galwey. Au cours d'un voyage en Gaspésie, une photographe, sa mère et sa fille arrivent à faire la paix avec les fantômes de leur passé. Portraits de femmes au ton poétique. Traitement inégal, aux effets de style parfois lourds. Belle photographie. Interprétation sentie. (sortie en salle: 27 mars 2008)

Général
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Les Fantômes des 3 Madeleine (Les Fantômes des 3 Madeleine)

Général Général

Can. 2000. Drame psychologique de Guylaine Dionne avec Sylvie Drapeau, France Arbour, Isadora Galwey.

Au cours d'un voyage en Gaspésie, une photographe, sa mère et sa fille arrivent à faire la paix avec les fantômes de leur passé. Portraits de femmes au ton poétique. Traitement inégal, aux effets de style parfois lourds. Belle photographie. Interprétation sentie. (sortie en salle: 27 mars 2008)

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Équinoxe Films
Producteurs :
Il y a un an, Marie-Madeleine, photographe montréalaise dans la mi-trentaine, a retrouvé sa mère biologique Mado. Fille-mère à l'époque de la Grande Noirceur, cette dernière n'avait alors eu d'autre choix que de donner son enfant en adoption. De son côté, Marie-Madeleine a une fille préadolescente, Madeleine, qui n'a jamais connu son père qui habite en Allemagne. Ces trois femmes de générations différentes partent ensemble en voiture pour la Gaspésie, voyage au cours duquel elles apprendront à mieux se connaître et à exorciser les fantômes du passé.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ces dernières années, le cinéma québécois de fiction ne s'est guère aventuré hors des rues et des lofts montréalais. C'était donc avec beaucoup d'enthousiasme que nous attendions cette virée en Gaspésie, en compagnie d'une trinité féminine qui voyage autant sur la route asphaltée que dans les chemins intérieurs de la mémoire et des fantasmes. Toute sympathique qu'elle soit, cette entreprise risquée souffre néanmoins de quelques ratés dans le traitement. La réalisation stylisée (lumineuse photo noir et blanc et usage parfois abusif du ralenti) alourdit par moments l'émotion ou le trait poétique de ce triple portrait de femmes unies par le sang et habitées par un trio d'actrices qui nous font bien ressentir leur parcours. De plus, la voix-off, oscillant entre commentaire littéraire et extraits de journal intime, a souvent tendance à souligner inutilement ce que les images, si joliment cadrées, expriment déjà. De même, certains rebondissements artificiels font ombrage aux quelques belles trouvailles du scénario. Mais, en dépit de ses maladresses, ce premier long métrage de Guylaine Dionne révèle un véritable regard de cinéaste que l'on a hâte de retrouver dans un prochain périple.

Texte : Jean Beaulieu

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