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Légendes urbaines: La Suite (Urban Legends: Final Cut)

É.-U. 2000. Drame d'horreur de John Ottman avec Jennifer Morrison, Matthew Davis, Hart Bochner. Une étudiante en cinéma qui réalise un film sur un tueur s'inspirant de légendes urbaines voit les membres de son équipe se faire assassiner un après l'autre. Suite prétentieuse et plutôt ratée d'un film à succès. Scénario incohérent. Réalisation rarement efficace. Interprétation laissant à désirer.

13 ans + (violence)
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Légendes urbaines: La Suite (Urban Legends: Final Cut)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 2000. Drame d'horreur de John Ottman avec Jennifer Morrison, Matthew Davis, Hart Bochner.

Une étudiante en cinéma qui réalise un film sur un tueur s'inspirant de légendes urbaines voit les membres de son équipe se faire assassiner un après l'autre. Suite prétentieuse et plutôt ratée d'un film à succès. Scénario incohérent. Réalisation rarement efficace. Interprétation laissant à désirer.

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À l'université Alpine, les étudiants en cinéma se livrent une compétition acharnée pour remporter le prestigieux prix Hitchcock, remis au meilleur film de fin d'études. Amy Mayfield entreprend alors de réaliser un drame d'horreur, l'histoire d'un tueur qui s'inspire de légendes urbaines pour commettre ses méfaits. Mais au cours du tournage, les membres de son équipe sont assassinés un après l'autre par un individu portant un masque d'escrime. Les soupçons d'Amy se portent sur des étudiants rivaux, mais dans cet univers de cinéma, les apparences sont bien trompeuses.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Bien que très moyen, URBAN LEGEND a connu un succès suffisant pour justifier une suite. Or, curieusement, celle-ci s'éloigne sensiblement de l'original, reprenant un seul des personnages, l'agent de sécurité incarné par Loretta Devine, qui raconte à l'héroïne les événements du premier épisode, lui donnant alors l'idée de son projet de fin d'études. Pourtant, les meurtres sur le plateau du film dans le film (bonjour SCREAM 3!) ne sont guère basés sur des légendes urbaines, sinon un seul, le plus atroce et le mieux filmé, qui demeure toutefois inexpliqué dans le récit. Ce n'est là qu'une des nombreuses incohérences d'un scénario bâclé qui accumule à plaisir les références cinéphiliques sur un ton humoristique, essayant en vain d'adopter une pose branchée. D'autre part, en plaçant leur film sous le patronage d'Hitchcock, les concepteurs perpétuent l'idée fausse selon laquelle le célèbre cinéaste anglais est avant tout un auteur de drames d'horreur, alors qu'il n'en a réalisé que deux dans sa longue carrière. Quant aux scènes de suspense, elles se révèlent trop confuses pour être efficaces, si bien que la recherche du mystérieux meurtrier laisse vite le spectateur indifférent. Enfin, ce ratage n'est guère sauvé par une interprétation laissant à désirer.

Texte : Louis-Paul Rioux

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