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Le Tout pour le tout (Bring It On)

É.-U. 2000. Comédie de Peyton Reed avec Kirsten Dunst, Eliza Dushku, Jesse Bradford. Une équipe de meneuses de claque doit renouveler ses chorégraphies quand il appert que celles-ci ont été plagiées sur celles d'une troupe rivale. Ton satirique et humour décapant insuffisamment soutenus. Réalisation un peu trop sage. Interprétation tantôt candide, tantôt ironique.

Général
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Le Tout pour le tout (Bring It On)

Général Général

É.-U. 2000. Comédie de Peyton Reed avec Kirsten Dunst, Eliza Dushku, Jesse Bradford.

Une équipe de meneuses de claque doit renouveler ses chorégraphies quand il appert que celles-ci ont été plagiées sur celles d'une troupe rivale. Ton satirique et humour décapant insuffisamment soutenus. Réalisation un peu trop sage. Interprétation tantôt candide, tantôt ironique.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Universal
Torrance, une meneuse de claque qui fréquente un high school huppé de San Diego, découvre avec consternation que son équipe championne a plagié ses routines spectaculaires sur celles des Clovers, une formation peu connue des quartiers défavorisés de Los Angeles. Intègre et forte du soutien que lui procure la recrue Missy et le frère de cette dernière, dont elle tombe amoureuse, Torrance tente de renouveler les chorégraphies de sa troupe. Elle espère ainsi pouvoir se mesurer honorablement aux Clovers qui rêvent de participer enfin au championnat national.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Bien que sympathique et enjouée du début à la fin, cette comédie aurait pu s'avérer franchement bonne si ses auteurs avaient eu le courage de soutenir jusqu'au bout le ton satirique et l'humour décapant qu'ils déploient dans l'exposition. En effet, le film démarre sur des chapeaux de roues avec un numéro musical croustillant qui critique le matérialisme et la vacuité intellectuelle des adolescents américains, tout en célébrant, de façon presque subversive, le sex appeal de ses héroïnes, meneuses de claque. Malheureusement, plus le film avance et plus il perd de son mordant caustique. L'intrigue s'appauvrit en calquant sa structure et certains de ses développements sur ceux des ROCKY et autres BAD NEWS BEARS qui l'ont précédé. C'est dire qu'elle n'évite pas non plus la sentimentalité qui est l'apanage de ces drames sportifs aux allures de fable. De même, la réalisation s'assagit trop en cours de route. L'interprétation suit le même parcours, sauf peut-être celle de Kirsten Dunst qui réussit à maintenir en tout temps le même amalgame désopilant de candeur et d'ironie, d'innocence et de charme éhonté.

Texte : Johanne Larue

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