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Le Roi danse

Fr. 2000. Drame historique de Gérard Corbiau avec Benoît Magimel, Boris Terral, Tcheky Karyo. Sur son lit de mort, le musicien Jean-Baptiste Lully se remémore les étapes marquantes de sa vie et de sa carrière, qui ont été liées au destin de son roi, Louis XIV. Étude sur les liens entre le pouvoir et les arts. Dialogue intelligent. Structure dramatique un peu boiteuse. Mise en scène très léchée au style parfois ampoulé. Grande conviction des comédiens.

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Le Roi danse (Le Roi danse)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

Fr. 2000. Drame historique de Gérard Corbiau avec Benoît Magimel, Boris Terral, Tcheky Karyo.

Sur son lit de mort, le musicien Jean-Baptiste Lully se remémore les étapes marquantes de sa vie et de sa carrière, qui ont été liées au destin de son roi, Louis XIV. Étude sur les liens entre le pouvoir et les arts. Dialogue intelligent. Structure dramatique un peu boiteuse. Mise en scène très léchée au style parfois ampoulé. Grande conviction des comédiens.

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Remstar
Sur son lit de mort, le musicien Jean-Baptiste Lully se remémore les étapes marquantes de sa vie et de sa carrière, qui ont été liées au destin de son roi, Louis XIV. Au début des années 1660, le jeune souverain fait de Lully son surintendant de la musique, comptant sur lui pour créer des ballets fastueux dans lesquels le Roi-Soleil, danseur émérite, célébre son propre culte. Ambitieux stratège, le musicien se fera bien des ennemis à la cour, notamment le compositeur Cambert, dont il épousera la bien-aimée Madeleine. Amené à collaborer avec Molière sur plusieurs comédies-ballets, Lully finira par le trahir en obtenant du roi le droit exclusif de produire des spectacles de théâtre avec orchestre. Un monopole qui lui conférera le titre de créateur de l'opéra français.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour célébrer sa propre grandeur, Louis XIV comptait sur la musique de Lully et sur la magnificence de Versailles, qu'il a fait jaillir d'infects marécages. Le film met bien en relief la volonté du jeune souverain d'imposer ainsi son règne politique à travers ses choix artistiques, comme dans ce passage où Louis fait de Molière son complice pour attaquer les dévots qu'il considère ses ennemis. Jouissant de dialogues intelligents, le scénario s'avère instructif et éclairant, même si on aurait souhaité plus de rigueur narrative et plus de retenue dans le traitement. En effet, certaines enflures théâtrales et une structure dramatique parfois boiteuse viennent brouiller les pistes d'un récit qui aurait gagné à se concentrer encore plus sur les rapports fascinants entre le roi et Lully. La mise en scène très léchée pèche elle aussi par un certain excès de coquetteries décoratives, s'enfermant dans un style ampoulé que vient souligner une musique baroque trop envahissante. Malgré ces défauts, l'ensemble soutient l'intérêt. Dans le rôle de Lully, Boris Terral livre une performance fiévreuse et chargée, face à un Benoît Magimel plein d'autorité et de panache en Louis XIV et un Tcheky Karyo superbe en Molière.

Texte : Martin Girard

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