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Le Prix de la gloire (Price of Glory)

É.-U. 2000. Drame sportif de Carlos Avila avec Jimmy Smits, Jon Seda, Maria del Mar. Un ancien boxeur s'acharne à faire de ses trois fils des pugilistes capables de remporter le titre de champion du monde qu'il n'a pu lui-même obtenir. Récit conventionnel et sans grande surprise. Réalisation manquant de relief. Combat final assez bien filmé. Interprètes convaincus.

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Le Prix de la gloire (Price of Glory)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 2000. Drame sportif de Carlos Avila avec Jimmy Smits, Jon Seda, Maria del Mar.

Un ancien boxeur s'acharne à faire de ses trois fils des pugilistes capables de remporter le titre de champion du monde qu'il n'a pu lui-même obtenir. Récit conventionnel et sans grande surprise. Réalisation manquant de relief. Combat final assez bien filmé. Interprètes convaincus.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Arturo Ortega a élevé ses trois fils avec une seule idée en tête, en faire des boxeurs capables de remporter le titre de champion du monde qu'il n'a pu lui-même obtenir alors qu'il faisait carrière. Aujourd'hui, les trois frères répondent de façons différentes aux attentes démesurées de leur père. Ainsi, l'aîné Sonny songe à se marier et fonder une famille, tandis que Johnny, le moins doué, adopte une attitude rebelle. Quant au benjamin Johnny, le plus talentueux des trois, son arrogance face à un représentant de l'influent promoteur de boxe Nick Everson risque de lui coûter très cher.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Phil Berger, le scénariste de PRICE OF GLORY, a été pendant de longues années journaliste sportif au New York Times. On pouvait donc s'attendre à un point de vue documenté, voire inédit, sur l'univers de la boxe. Or, mis à part quelques petits détails sur les coulisses des matchs, qui donnent par moments un cachet d'authenticité au film, Berger a plutôt opté pour un récit bien conventionnel qui n'apporte rien de vraiment neuf au genre du film de boxe. On est décidément bien loin de RAGING BULL! De plus, le rêve de gloire obsessif et plutôt malsain de ce père aigri se voit en définitive réalisé (même si sa famille y a perdu des plumes) lors du sempiternel match final à l'issue plus que prévisible. Bien que cette dernière séquence soit assez bien filmée et qu'elle possède l'intensité souhaitée, dans l'ensemble, la réalisation du nouveau venu Carlos Avila manque de relief. Jimmy Smits met beaucoup d'ardeur et de conviction pour incarner un personnage qui aurait gagné à être plus nuancé.

Texte : Louis-Paul Rioux

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