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Le Clan des Skulls (The Skulls)

É.-U. 2000. Drame policier de Rob Cohen avec Joshua Jackson, Paul Walker, Leslie Bibb. Issu d'un milieu modeste, un collégien est pourtant choisi pour entrer dans une société secrète où il fera de terrifiantes découvertes. Point de départ intéressant. Développements ridicules. Personnages insignifiants. Réalisation habile mais souvent maniérée. Interprétation honnête.

13 ans +
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Le Clan des Skulls (The Skulls)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2000. Drame policier de Rob Cohen avec Joshua Jackson, Paul Walker, Leslie Bibb.

Issu d'un milieu modeste, un collégien est pourtant choisi pour entrer dans une société secrète où il fera de terrifiantes découvertes. Point de départ intéressant. Développements ridicules. Personnages insignifiants. Réalisation habile mais souvent maniérée. Interprétation honnête.

Genre :
Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Universal
Issu d'un milieu modeste, l'étudiant Luke McNamara est pourtant choisi pour entrer dans la société secrète des Skulls. En plus de profiter de nombreux privilèges, Luke voit s'ouvrir devant lui une flamboyante carrière en droit. Will Beckford, un ami de Luke étudiant en journalisme, décide de faire un reportage incognito sur les Skulls. Cependant, il meurt peu après dans des circonstances obscures. Convaincu que Will a été assassiné, Luke décide de mettre au jour les secrets de cette puissante organisation, avec l'aide de sa petite amie Chloe.

L’AVIS DE MEDIAFILM

The Skulls se présente comme une sorte de croisement entre The Firm et Eyes Wide Shut. Toutefois, contrairement à ces deux films avec Tom Cruise, le public visé ici est résolument plus adolescent. Cette idée dune société secrète regroupant l'élite du milieu politique et professionnel des Etats-Unis constitue un point de départ intéressant. Malheureusement, le scénario développe le sujet sans la moindre vraisemblance. L'affabulation qui en résulte devient de plus en plus ridicule au fur et à mesure que le scénariste empile les situations outrancières et tirées par les cheveux. Ici et là, l'auteur introduit quelques traits critiques sur la corruption en politique, mais de manière parfaitement anecdotique et banale. Cette intrigue aux ficelles grosses comme des câbles est mise en scène avec une incontestable compétence technique, mais pourtant le réalisateur ne parvient jamais à générer le moindre suspense, ni à créer la moindre atmosphère. Les effets de photographie et de montage sont artificiels et appuyés, attirant ainsi trop l'attention sur eux-mêmes. Les interprètes jouent avec un certain degré de conviction et de rigueur, mais cela n'empêche pas les personnages d'être insignifiants et peu attachants.

Texte : Martin Girard

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