É.-U. 2000. Dessins animés de Bibo Bergeron, Will Finn, Don Paul, David Silverman . Au XVIe siècle, en Amérique, deux petits escrocs espagnols trouvent l'El Dorado, la légendaire cité de l'or. Récit au ton résolument contemporain, se souciant peu de vraisemblance et de vérité historique. Nombreuses péripéties traversées de gags ingénieux. Animation vivante et variée. Décors enchanteurs et colorés.
Au XVIe siècle, en Amérique, deux petits escrocs espagnols trouvent l'El Dorado, la légendaire cité de l'or. Récit au ton résolument contemporain, se souciant peu de vraisemblance et de vérité historique. Nombreuses péripéties traversées de gags ingénieux. Animation vivante et variée. Décors enchanteurs et colorés.
Cette production se veut une version animée des films de la série THE ROAD TO Singapore, Zanzibar, Morocco, Hong Kong, etc.(tournés de 1940 à 1962), dans lesquels Bob Hope et Bing Crosby jouaient invariablement deux amis vivant de folles aventures dans des contrées exotiques. Cette approche fantaisiste et burlesque explique le ton résolument contemporain de The Road to El Dorado, car même si l'action se déroule à l'époque des conquistadors, les personnages pensent et s'expriment comme les gens d'aujourd'hui, y compris les Amérindiens. D'ailleurs, le personnage de Chel, jeune femme vénale, rouée et très sexy, relève d'une conception plutôt hardie pour un film s'adressant à des enfants. Mais de toute évidence, les auteurs se soucient peu de vraisemblance, pas plus que de vérité historique. Ils cherchent surtout à divertir et à ce chapitre, ils livrent la marchandise. Les péripéties se succèdent à vive allure, traversées de nombreux gags ingénieux. Toutefois, certains développements peuvent apparaître extravagants. L'animation s'avère vivante et variée, avec d'étonnantes touches psychédéliques, tandis que les décors aux couleurs éclatantes enchantent. Bref, un film plutôt superficiel qui fait néanmoins passer un très bon moment.
Texte : Louis-Paul Rioux