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La Pugiliste (Girlfight)

É.-U. 2000. Drame sportif de Karyn Kusama avec Michelle Rodriguez, Jaime Tirelli, Paul Calderon. Une adolescente au tempérament violent canalise son agressivité dans la boxe et s'ouvre à la vie quand elle tombe amoureuse d'un rival. Étude fascinante bien que parfois superficielle. Mise en scène souple. Utilisation originale de la musique. Interprétation très intense de M. Rodriguez.

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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La Pugiliste (Girlfight)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 2000. Drame sportif de Karyn Kusama avec Michelle Rodriguez, Jaime Tirelli, Paul Calderon.

Une adolescente au tempérament violent canalise son agressivité dans la boxe et s'ouvre à la vie quand elle tombe amoureuse d'un rival. Étude fascinante bien que parfois superficielle. Mise en scène souple. Utilisation originale de la musique. Interprétation très intense de M. Rodriguez.

Genre :
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Scénario :
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Musique :
Montage :
Étudiante dans un high school, Diana n'a de cesse de se faire réprimander pour son comportement agressif. C'est que l'adolescente, issue d'un milieu défavorisé et violent, gère difficilement ses émotions. Tout cela change le jour où elle accompagne son frère à une leçon de boxe. Fascinée par ce sport, Diana en vient à persuader un entraîneur de la prendre sous son aile. Et très vite, elle se montre une boxeuse douée. Sa vie se complique néanmoins quand elle tombe amoureuse d'un rival et que son père découvre ses deux nouvelles passions.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Primé au festival de Sundance, ce film au sujet original et aux allures de docudrame arrive à séduire malgré les failles de son scénario dont la propension est à dire plutôt qu'à montrer. Ainsi, ce sont les dialogues plus que l'action qui nous éclairent sur la relation amoureuse qui se tisse entre l'héroïne et un autre boxeur, un choix qui affaiblit l'impact du drame à l'écran. Il demeure néanmoins que, sous toutes ses autres facettes, cette production indépendante surprend agréablement. Le style non affecté de la mise en scène, la sobriété du montage et la justesse de la direction artistique donnent à l'ensemble une souplesse et une dégaine qui laissent présager un bel avenir à la réalisatrice. Soulignons de plus l'utilisation originale de la bande sonore. En effet, la musique ne se contente pas d'enfiler les succès rap pour faire «urbain», mais les combine à des rythmes latins et des compositions d'influence classique pour cerner de façon inusitée l'émotion de chaque scène. L'impact du film est dû également en bonne partie à l'intensité étonnante du jeu de Michelle Rodriguez.

Texte : Johanne Larue

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