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La Petite Voix du coeur (Where the Heart Is)

É.-U. 2000. Chronique de Matt Williams avec Natalie Portman, James Frain, Ashley Judd. Les tribulations d'une mère adolescente seule et démunie qui parvient à s'en sortir grâce à la générosité des gens qu'elle rencontre. Péripéties variées mais superficielles. Personnages d'un pittoresque fabriqué. Touches d'humour plaisantes. Réalisation alerte. Interprétation attrayante.

Général
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La Petite Voix du coeur (Where the Heart Is)

Général Général

É.-U. 2000. Chronique de Matt Williams avec Natalie Portman, James Frain, Ashley Judd.

Les tribulations d'une mère adolescente seule et démunie qui parvient à s'en sortir grâce à la générosité des gens qu'elle rencontre. Péripéties variées mais superficielles. Personnages d'un pittoresque fabriqué. Touches d'humour plaisantes. Réalisation alerte. Interprétation attrayante.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
20th Century Fox
En route pour la Californie, Novalee et son copain Willy font une halte en Oklahoma, où le jeune voyou abandonne sa petite amie. Enceinte et démunie, l'adolescente squatte la nuit dans un Wal-Mart, où elle donne naissance à une petite fille. Profitant alors de la générosité d'un couple d'âge mûr qu'elle a rencontré par hasard, la jeune mère s'installe dans la région où elle réalise son rêve de devenir photographe et tisse des liens d'amitié avec l'infirmière Lexie et le jeune libraire Forney, dont elle finit par tomber amoureuse. Mais sa poursuite du bonheur est semée d'embûches.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Adaptée d'un best-seller, cette chronique propose une intrigue hautement épisodique où les moments de bonheur et de malheur alternent avec la régularité d'un pendule. Les péripéties ne manquent certainement pas de variété et d'intensité dramatique: accouchement dans un grand magasin par une nuit d'orage, kidnapping de bébé, tornade meurtrière, accident de train, violence domestique, etc. Malheureusement, tous ces drames surviennent comme autant d'anecdotes traitées en surface dans un récit trop feuilletonesque. Le film est peuplé de personnages d'un pittoresque fabriqué qui débitent à tout moment de banales réflexions sur la vie que l'on croirait extraites de cartes de souhait. L'Amérique profonde ultraconservatrice y est évoquée avec un penchant pour l'excentricité douce et l'idéalisme rose bonbon, ce qui rend l'ensemble bien peu réaliste. Tout de même, il faut avouer que le film n'est pas sans charme et se laisse voir sans ennui, en particulier dans les passages où la comédie l'emporte sur le mélo. La réalisation est alerte et les interprètes livrent des performances attrayantes.

Texte : Martin Girard

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