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La Confusion des genres

Fr. 2000. Comédie de moeurs de Ilan Duran Cohen avec Pascal Greggory, Nathalie Richard, Julie Gayet. Un avocat épouse une collègue dont il n'est pas amoureux tandis qu'il s'engage dans une relation passionnée avec un jeune homme. Constat drolatique d'une ambiguïté sexuelle très fin de siècle. Dialogues abondants mais savoureux. Réalisation souple. Très bonne interprétation.

13 ans +
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La Confusion des genres (La Confusion des genres)

13 ans + 13 ans +

Fr. 2000. Comédie de moeurs de Ilan Duran Cohen avec Pascal Greggory, Nathalie Richard, Julie Gayet.

Un avocat épouse une collègue dont il n'est pas amoureux tandis qu'il s'engage dans une relation passionnée avec un jeune homme. Constat drolatique d'une ambiguïté sexuelle très fin de siècle. Dialogues abondants mais savoureux. Réalisation souple. Très bonne interprétation.

Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Remstar
Avocat dans la quarantaine, Alain multiplie les partenaires sexuels, hommes et femmes. Comme tout le monde lui plaît et qu'il plaît à tout le monde, il n'arrive pas à se fixer. Fiancé à Laurence, amie de longue date et directrice du cabinet d'avocats où il travaille, Alain veut l'épouser surtout pour stabiliser sa situation. Car il est plutôt attiré par le jeune Christophe, qui souhaite fortement vivre avec lui. Or, Alain a un nouveau client, Marc, un jeune homme exalté qui a tué pour l'amour de Babette, une coiffeuse instable sur le plan sentimental. Cela ajoute à la confusion d'Alain: il fantasme sur Marc, qui lui demande d'intercéder en sa faveur auprès de Babette, laquelle éprouve une attirance, réciproque, pour le juriste.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Marchant, malgré un ton plus léger, sur les plates-bandes de cinéastes chevronnés tels Patrice Chéreau et André Téchiné, Ilan Duran Cohen revient à la réalisation cinématographique après une dizaine d'années d'absence, pendant lesquelles il s'est consacré à l'écriture. On sent cette influence littéraire dans les dialogues abondants de ce film, par ailleurs truffé de bons mots. Si son premier long métrage (LOLA ZIPPER, qu'il renie aujourd'hui) n'avait retenu l'attention ni du public ni des critiques, cette fois, le cinéaste pourrait au moins remporter un succès d'estime avec ce constat drolatique, et parfois agaçant, d'un cas d'ambiguïté sexuelle typique de cette fin de siècle, où les rôles des hommes et des femmes génèrent quelque confusion. Justement, l'auteur a tablé sur le fait que l'homosexualité soit davantage entrée dans les moeurs pour placer l'humour à d'autres niveaux: les hésitations et l'indécision du protagoniste ainsi que leurs conséquences immédiates sur son entourage. La mise en scène ne fait pas preuve d'une grande invention, mais elle accompagne de façon coulante les personnages dans leurs diverses tergiversations. La distribution, excellente dans l'ensemble, est dominée par un Pascal Greggory en pleine forme.

Texte : Jean Beaulieu

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