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L'Ennemi aux portes (Enemy at the Gates)

É.-U. 2000. Drame de guerre de Jean-Jacques Annaud avec Jude Law, Joseph Fiennes, Ed Harris. En 1942, à Stalingrad, un tireur embusqué russe qui décime l'état-major allemand devient la cible d'un maître-tireur nazi. Reconstitution méticuleuse d'un fait d'armes véritable. Scénario inégal. Moments de forte tension. Technique impeccable. Acteurs bien dirigés.

13 ans + (violence)
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L'Ennemi aux portes (Enemy at the Gates)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 2000. Drame de guerre de Jean-Jacques Annaud avec Jude Law, Joseph Fiennes, Ed Harris.

En 1942, à Stalingrad, un tireur embusqué russe qui décime l'état-major allemand devient la cible d'un maître-tireur nazi. Reconstitution méticuleuse d'un fait d'armes véritable. Scénario inégal. Moments de forte tension. Technique impeccable. Acteurs bien dirigés.

En 1942, le soldat Vassili Zaitsev débarque au coeur de la bataille de Stalingrad. La ville est occupée par les Allemands qui ne peuvent cependant traverser la rivière Volga, défendue par l'Armée rouge. D'abord témoin du massacre de ses compatriotes, Vassili démontre ensuite un talent exceptionnel de tireur embusqué qui est mis à profit par la propagande stalinienne pour redonner courage aux troupes. Moussée par son camarade Danilov, la légende de Vassili inquiète les nazis qui voient leur état-major décimé. Hitler dépêche alors le major Koenig, un maître-tireur qui met tout en oeuvre pour débusquer Vassili. Ce dernier redoute l'ingéniosité de Koenig et cherche à protéger la vie de Rachel, une combattante dont Danilov et lui sont tous deux épris.

L’AVIS DE MEDIAFILM

En plein milieu du film, Nikita Khrouchtchev (Bob Hoskins) s'exclame: «cette histoire de tireurs embusqués commence à traîner en longueur». Voilà une bien étrange réplique à dire, d'autant plus que ce long métrage de plus de deux heures ne manque surtout pas de rythme! Toutefois, cette scène signale un tournant dans le récit, car la deuxième partie s'enlise dans une histoire de triangle amoureux plus classique et se termine sur un dénouement prévisible. Malgré ces lacunes dramatiques provenant d'un scénario trop artificiel, l'ensemble représente une reconstitution plus qu'honnête, techniquement impeccable et minutieusement détaillée, d'un fait d'armes de la Deuxième guerre mondiale. Bien que situé dans la même période et dans la même ville que le STALINGRAD (1992) de Joseph Vilsmaier, le film de Jean-Jacques Annaud adopte résolument le point de vue des Russes, oscillant entre l'horreur grandiloquente de la fresque guerrière et le duel plus intimiste qui oppose les deux tireurs d'élite. Si la fresque repose sur un traitement plus convenu, le duel offre des moments captivants, imprégnés d'une forte tension, qui montrent bien le sang-froid et la détermination des deux adversaires. Par ailleurs, les acteurs sont dirigés avec assurance.

Texte : André Caron

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