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L'Art de la guerre (The Art of War)

Can. 2000. Drame d'espionnage de Christian Duguay avec Wesley Snipes, Marie Matiko, Anne Archer. Soupçonné à tort de l'assassinat d'un diplomate chinois, un agent secret recherche le vrai coupable. Collage chaotique et tonitruant de tous les lieux communs du genre. Péripéties invraisemblables et prévisibles. Technique fort habile. Jeu impassible de W. Snipes.

13 ans + (violence)
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L'Art de la guerre (The Art of War)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

Can. 2000. Drame d'espionnage de Christian Duguay avec Wesley Snipes, Marie Matiko, Anne Archer.

Soupçonné à tort de l'assassinat d'un diplomate chinois, un agent secret recherche le vrai coupable. Collage chaotique et tonitruant de tous les lieux communs du genre. Péripéties invraisemblables et prévisibles. Technique fort habile. Jeu impassible de W. Snipes.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
TVA-Films
À l'aube de l'an 2000, la Chine s'apprête à signer un accord important destiné à favoriser les échanges commerciaux avec les autres pays du monde. Mais lors de son allocution aux Nations Unies, l'ambassadeur chinois Wu est assassiné. Soupçonné à tort du meurtre, l'agent secret Neil Shaw est pris en chasse par le FBI. Le fugitif s'allie alors avec Julia, une traductrice d'origine chinoise travaillant pour l'ONU, afin d'identifier le véritable assassin. Ensemble, ils en viennent à découvrir une conspiration émanant de l'intérieur même de l'organisme international.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Collage tonitruant de tous les lieux communs possibles et imaginables des thrillers d'espionnage, THE ART OF WAR ne contient à peu près aucune idée qui n'ait été éprouvée ailleurs, avec plus de succès. L'intrigue se présente comme un labyrinthe plutôt laborieux de complots et de trahisons, un puzzle dont les éléments sont imbriqués à coups de massue. Les péripéties s'avèrent de plus hautement invraisemblables et souvent prévisibles (on devine l'identité de l'assassin dès le début). La réalisation spectaculaire et tapageuse de Christian Duguay démontre beaucoup d'habileté technique, mais le cinéaste ne parvient pas à imposer un style personnel ou original. Au contraire, en multipliant les références visuelles au cinéma de John Woo et des frères Scott (Tony et Ridley), le cinéaste québécois ne fait que souligner au crayon gras l'absence d'idées neuves dans la mise en scène, la photographie et le montage. Wesley Snipes incarne son personnage d'agent secret de façon impassible, même dans les scènes où il est censé pleurer la mort de ses partenaires. Marie Matiko joue avec plus de vie son personnage peu développé de jeune traductrice, tandis qu'Anne Archer et Donald Sutherland font preuve du minimum requis de conviction.

Texte : Martin Girard

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