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Insomnies (Chasing Sleep)

É.-U. 2000. Drame d'horreur de Michael Walker avec Jeff Daniels, Emily Bergl, Gil Bellows. Un professeur souffrant de graves insomnies perd lentement contact avec la réalité après avoir constaté la disparition de sa femme. Huis clos angoissant. Mélange d'effets-chocs et d'éléments plus subtils. Bande sonore très soignée. Mise en scène assurée. J. Daniels d'un naturel inquiétant.

13 ans +
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Insomnies (Chasing Sleep)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2000. Drame d'horreur de Michael Walker avec Jeff Daniels, Emily Bergl, Gil Bellows.

Un professeur souffrant de graves insomnies perd lentement contact avec la réalité après avoir constaté la disparition de sa femme. Huis clos angoissant. Mélange d'effets-chocs et d'éléments plus subtils. Bande sonore très soignée. Mise en scène assurée. J. Daniels d'un naturel inquiétant.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Pays :
Distributeur :
TVA-Films
Ed Saxon, professeur de littérature dans une petite ville universitaire, souffre d'insomnies sévères. Constatant en pleine nuit que sa femme Eve n'est pas rentrée, il téléphone chez la meilleure amie de celle-ci, puis à l'hôpital, avant de signaler la disparition de son épouse à la police. Ed ayant raté son cours le lendemain, l'une de ses étudiantes, Sadie, vient chez lui pour s'enquérir de sa santé. Cette sollicitude trahit le fait qu'elle est secrètement amoureuse de son professeur. Par ailleurs, l'enquête menée par le détective Derm révèle que Eve a une relation avec un autre homme, George, que Ed déteste. Or, George est lui aussi à la recherche d'Eve et il finit par s'en prendre physiquement à Ed qui, gavé de médicaments, perd graduellement le sens de la réalité.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour son premier long métrage, Michael Walker a puisé dans l'arsenal des maîtres du thriller psychologique, tels Polanski (en particulier du côté de RÉPULSION) et David Lynch, notamment en ce qui touche le traitement de la bande sonore. En effet, une grande importance est accordée à tous les bruits ambiants, qui jouent ici le rôle habituellement dévolu à la trame musicale, absente de ce film. C'est d'ailleurs davantage grâce aux sons qu'aux images, d'une beauté froide, que ce huis clos angoissant finit par atteindre la fibre nerveuse du spectateur. Toutefois, la lenteur des développements, les divers niveaux de perception (réalité ou hallucination) du héros et l'effacement progressif de l'intrigue au profit d'un pur exercice de style empêchent une réelle adhésion à l'horreur du récit. D'autant plus que les scènes à effets-chocs détonnent avec la veine plus subtile adoptée au départ. La mise en scène de Walker, bien qu'assurée, se ressent peut-être un peu trop de l'influence des grandes pointures précitées. Si bien qu'on a davantage l'impression d'assister au travail appliqué d'un élève doué que de goûter à une oeuvre vraiment originale. Jeff Daniels campe avec un naturel inquiétant un homme entraîné dans un véritable gouffre mental.

Texte : Jean Beaulieu

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