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Il suffit d'une nuit (Up at the Villa)

É.-U. 2000. Drame de moeurs de Philip Haas avec Kristin Scott Thomas, Sean Penn, Anne Bancroft. En 1938, à Florence, une jeune veuve anglaise courtisée par plusieurs hommes se retrouve compromise dans un sombre drame passionnel. Adaptation appliquée d'un roman de W. Somerset Maugham. Mise en scène soignée mais un peu sage. Distribution de classe.

Général
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Il suffit d'une nuit (Up at the Villa)

Général Général

É.-U. 2000. Drame de moeurs de Philip Haas avec Kristin Scott Thomas, Sean Penn, Anne Bancroft.

En 1938, à Florence, une jeune veuve anglaise courtisée par plusieurs hommes se retrouve compromise dans un sombre drame passionnel. Adaptation appliquée d'un roman de W. Somerset Maugham. Mise en scène soignée mais un peu sage. Distribution de classe.

Genre :
Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
En 1938, à Florence, la jeune veuve anglaise Mary Panton songe à épouser Sir Edgar, un diplomate riche mais âgé. C'est alors qu'elle fait la rencontre de Rowley Flint, un Américain qui lui fait la cour, tout en l'amenant à questionner ses projets. Troublée et confuse, Mary a une aventure avec un réfugié autrichien qui se suicide chez elle le lendemain. Prise de panique, la jeune femme demande à Rowley de l'aider à se débarrasser du corps. L'affaire éveille bientôt les soupçons de Leopardi, le chef du parti fasciste local, qui a un faible pour Mary, mais une dent contre l'arrogant Flint.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Les oeuvres du romancier anglais W. Somerset Maugham ont souvent inspiré les cinéastes, mais c'est la première fois que son roman Up at the Villa est porté à l'écran. Pourtant, cette histoire de passion amoureuse, de chantage, de trahison et de cadavre encombrant sur fond de société florentine cossue et de montée du fascisme a tous les ingrédients pour nourrir un bon scénario. Soixante ans après sa publication, le récit a finalement trouvé preneur en la personne de Philip Haas, le réalisateur d'Angels and Insects. Celui-ci livre une adaptation soignée qui soutient passablement bien l'intérêt du spectateur, mais sans jamais susciter de grandes émotions. Il faut dire que Haas opte pour une mise en scène effacée et très sage qui a un peu tendance à aplanir les moments de tension psychologique ou dramatique qui surviennent dans le récit. Par contre, le cinéaste a su réunir une excellente distribution qui, à elle seule, compense pour l'inspiration quelque peu déficiente de sa réalisation. Kristin Scott Thomas et Sean Penn défendent avec conviction les premiers rôles, mais c'est Anne Bancroft qui se fait le plus remarquer dans la peau d'une riche Américaine qui a fait sa marque dans la haute société de Florence.

Texte : Martin Girard

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