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Gangster No. 1

G.-B. 2000. Thriller de Paul McGuigan avec Paul Bettany, David Thewlis, Malcolm McDowell. Un gangster riche et puissant apprend que son ancien patron, qu'il a jadis trahi pour prendre sa place, va sortir de prison. Histoire baignant dans un climat de violence et de tension exacerbées. Dialogues incisifs. Traitement stylisé aux envolées presque opératiques. Jeu intense des interprètes.

16 ans + (violence)
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Gangster No. 1 (Gangster No. 1)

16 ans + (violence) 16 ans + (violence)

G.-B. 2000. Thriller de Paul McGuigan avec Paul Bettany, David Thewlis, Malcolm McDowell.

Un gangster riche et puissant apprend que son ancien patron, qu'il a jadis trahi pour prendre sa place, va sortir de prison. Histoire baignant dans un climat de violence et de tension exacerbées. Dialogues incisifs. Traitement stylisé aux envolées presque opératiques. Jeu intense des interprètes.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
TVA-Films
Gangster est le maître incontesté de la pègre londonienne. Un criminel aussi puissant et riche que vulgaire et cynique. Son assurance et son arrogance en prennent cependant un coup lorsqu'il apprend que Freddie Mays est sur le point de sortir de prison, au terme de 30 ans d'incarcération. Gangster se remémore alors ses débuts de petit truand sous la protection de Freddie, qui était à l'époque un prince du crime, élégant et respecté. Mais à partir du moment où ce dernier s'était mis à fréquenter la danseuse Karen, qui l'incitait à s'assagir, Gangster, devenu l'homme de confiance du caïd, sentit sa dévorante ambition prendre le dessus. Aussi, en apprenant que Lenny Taylor, le leader du gang rival, projetait de tuer Freddie, Gangster n'a rien dit à son patron.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Il est tentant de faire le sempiternel rapprochement entre ce film de gangsters et les oeuvres de Quentin Tarantino, devenues une référence presque obligatoire en la matière. Après tout, on se trouve ici devant un film stylisé aux dialogues incisifs, qui met en scène des criminels forts en gueule que l'on voit agir dans des situations où la violence et l'ironie se livrent à un pas de deux décoiffant. Mais autant les films de Tarantino sont profondément ancrés dans une culture américaine (et postmoderne) du film noir, autant celui de Paul McGuigan s'inscrit dans une tradition anglaise du thriller à base de gangstérisme (on pense à GET CARTER ou à PERFORMANCE). Le fait que l'histoire se déroule en partie dans le «swinging London» des années 1960 et 70 ne fait qu'accentuer cette impression. Si le récit en lui-même se nourrit d'éléments assez convenus du genre, le traitement ne manque pas de panache. Quelques envolées opératiques dans la réalisation donnent une saveur presque shakespearienne à cette histoire de trahison et de vengeance qui baigne dans un climat de tension et de violence exacerbées. Sans vraiment se ressembler, Paul Bettany et Malcolm McDowell incarnent avec une égale intensité le protagoniste à deux époques différentes de sa vie.

Texte : Martin Girard

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