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Entre soeurs (Ginger Snaps)

Can. 2000. Drame d'horreur de John Fawcett avec Emily Perkins, Katharine Isabelle, Kris Lemche. Une adolescente tente de guérir sa soeur devenue loup-garou le soir de ses premières règles. Éléments horrifiques prétextes à l'illustration des tourments vécus par les jeunes filles à l'adolescence. Réalisation sobre. Maquillages réussis. Interprétation dans le ton voulu.

16 ans + (horreur)
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Entre soeurs (Ginger Snaps)

16 ans + (horreur) 16 ans + (horreur)

Can. 2000. Drame d'horreur de John Fawcett avec Emily Perkins, Katharine Isabelle, Kris Lemche.

Une adolescente tente de guérir sa soeur devenue loup-garou le soir de ses premières règles. Éléments horrifiques prétextes à l'illustration des tourments vécus par les jeunes filles à l'adolescence. Réalisation sobre. Maquillages réussis. Interprétation dans le ton voulu.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
TVA-Films
Brigitte Fitgerald, 15 ans, s'entend à merveille avec sa soeur Ginger, d'un an son aînée. Obsédées par la mort et liées par leur promesse d'enfance de ne jamais se séparer, toutes deux détestent la vie assommante qu'elles mènent dans une ville de banlieue. Le soir de ses premières règles, Ginger se fait attaquer par une bête étrange sous le regard impuissant de sa soeur, qui la ramène ensuite à la maison. Les plaies de la blessée cautérisent comme par enchantement mais, peu après, l'adolescente se transforme en loup-garou. Brigitte recrute alors les services d'un jeune chimiste en herbe pour l'aider à guérir sa soeur avant qu'il ne soit trop tard. Mais Ginger craque et fait des ravages.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ginger Snaps a le mérite d'offrir une variation féministe plutôt inédite sur le thème maintes fois exploité de la lycanthropie. Ainsi, la scénariste insiste beaucoup, et avec raison, sur l'importance des liens sororaux qui unissent ses deux héroïnes, en plus de se servir des éléments horrifiques du récit pour illustrer les problèmes souvent très réels qui affligent les jeunes filles à l'adolescence (la peur des premières règles, le dégoût de son corps, la confusion devant le désir sexuel, etc.). Le réalisateur masculin se montre complice de cette vision en n'édulcorant pas les éléments critiques du scénario et en ne traitant pas de façon racoleuse le thème de la sexualité des adolescentes. Par ailleurs, il opte pour une mise en scène très sobre qui rend bien la banalité du contexte domestique au sein duquel la violence vient à frapper. Malheureusement, ce choix esthétique désamorce aussi la charge horrifique des images (malgré le graphisme des maquillages) et la peur qu'elles pourraient susciter. Le film comporte aussi quelques longueurs mais l'ensemble demeure réussi. Les interprètes jouent dans le ton voulu.

Texte : Johanne Larue

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