Go to main content
Default image
5

Du pic au coeur

Can. 2000. Comédie sentimentale de Céline Baril avec Karine Vanasse, Tobie Pelletier, Xavier Caféïne. Une adolescente vit avec un chanteur rock en feignant d'ignorer l'amour que lui porte un ami d'enfance. Oeuvre bigarrée au ton fantaisiste plutôt fabriqué. Dialogue parfois prétentieux. Rythme hésitant. Illustration colorée. Interprétation dans la note. (sortie en salle: 9 février 2001)

Général
5

Du pic au coeur (Du pic au coeur)

Général Général

Can. 2000. Comédie sentimentale de Céline Baril avec Karine Vanasse, Tobie Pelletier, Xavier Caféïne.

Une adolescente vit avec un chanteur rock en feignant d'ignorer l'amour que lui porte un ami d'enfance. Oeuvre bigarrée au ton fantaisiste plutôt fabriqué. Dialogue parfois prétentieux. Rythme hésitant. Illustration colorée. Interprétation dans la note. (sortie en salle: 9 février 2001)

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Musique :
Montage :
L'adolescente Alice chante occasionnellement dans le groupe de rock de son petit ami Léon, avec qui elle habite les locaux d'un immeuble renfermant un bar et un casino. La jeune fille est concierge de l'édifice, propriété de M. Demers, un maniaque de la surveillance électronique qui ne quitte jamais sa limousine. L'immeuble est également le domicile de Serge, l'ami d'enfance d'Alice, dont il a toujours été amoureux. Un jour, l'adolescent recueille chez lui la Hongroise Magda qui a quitté son mari Shandor, dont la vie périclite depuis qu'il perd au casino. Prenant alors conscience de son amour pour Serge, Alice fait en sorte que Magda parte de chez lui et puisse retourner en Hongrie avec Shandor, qui rêve de poursuivre là-bas sa carrière de dramaturge.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour aborder le sujet galvaudé des amours adolescentes, Céline Baril (L'ABSENT) fait montre d'une belle liberté créatrice. Ainsi, ses jeunes protagonistes vivent en autarcie dans un univers clos qui possède ses règles propres, un environnement coloré où voisinent l'esthétique punk et des éléments visuels d'une douce poésie. Cette microsociété, un groupe de Hongrois (métaphore peu subtile de l'Ailleurs et de l'Autre) viendra la perturber en la révélant à elle-même. Il en résulte une oeuvre bigarrée d'une candeur plutôt sympathique, mais qui possède trop de lacunes pour vraiment convaincre. Ainsi, l'ensemble ne peut manquer d'évoquer l'univers et la manière d'André Forcier, sauf que le ton de fantaisie apparaît trop fabriqué, les dialogues sont souvent prétentieux et les personnages secondaires, bien que gentiment excentriques, font tout au plus sourire. De plus, l'histoire amoureuse entre les deux amis d'enfance vire volontiers au rose bonbon, tandis que le troisième larron se laisse évincer sans réagir, trop obnubilé par sa musique. Compte tenu du budget restreint, la mise en scène s'avère satisfaisante, bien que le rythme soit par moments hésitant. Généralement dans la note, l'interprétation ne laisse toutefois pas de souvenir impérissable.

Texte : Louis-Paul Rioux

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3