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De toute beauté (Beautiful)

É.-U. 2000. Comédie dramatique de Sally Field avec Minnie Driver, Joey Lauren Adams, Leslie Stefanson. Afin de pouvoir participer à un concours de beauté, une jeune femme cache le fait qu'elle est mère d'une fillette. Vision rose bonbon du sujet. Scénario manipulateur. Traits satiriques émoussés. Réalisation banale. Interprétation peu convaincante.

Général
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De toute beauté (Beautiful)

Général Général

É.-U. 2000. Comédie dramatique de Sally Field avec Minnie Driver, Joey Lauren Adams, Leslie Stefanson.

Afin de pouvoir participer à un concours de beauté, une jeune femme cache le fait qu'elle est mère d'une fillette. Vision rose bonbon du sujet. Scénario manipulateur. Traits satiriques émoussés. Réalisation banale. Interprétation peu convaincante.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Depuis sa plus tendre enfance, Mona Hibbard n'a qu'une idée en tête: devenir Miss America. Mais pour contourner un règlement de ce concours, la jeune femme doit garder secret le fait qu'elle est maman. Aussi, après la naissance de sa fillette Vanessa, elle a convaincu sa meilleure amie et colocataire Ruby de se faire passer pour la mère de l'enfant. A force d'acharnement et de combines, Mona réussit à se faire élire Miss Illinois, ce qui lui ouvre les portes de la compétition nationale. Mais à l'approche du concours, la vérité sur Vanessa semble sur le point d'éclater au grand jour.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Même si elle se donne des airs satiriques, cette comédie sirupeuse au possible brosse un portrait rose bonbon de l'univers artificiel des concours de beauté. Le film met en scène une héroïne égocentrique et manipulatrice qui va jusqu'à renier sa propre fille pour atteindre son but de participer à un concours de beauté. Une telle protagoniste méritait un scénario féroce et acidulé. Or, BEAUTIFUL s'avère un produit aseptisé et sans mordant qui se transforme vers la fin en version pseudo féministe de ROCKY, avec triomphe à la clé de l'héroïne et, par le fait même, apologie plus ou moins consciente des concours de beauté. Tartiné de musique d'ascenseur et tourné comme un téléfilm bâclé en quatrième vitesse, BEAUTIFUL consterne surtout par la grossièreté de ses procédés narratifs. Ainsi, pour se débarrasser sans trop se forcer d'un personnage dont il n'a plus besoin, le scénariste invente une sous-intrigue bidon pour envoyer ledit personnage en prison pendant toute la deuxième moitié du film. Démagogique et simpliste, cette production augure bien mal quant au futur de Sally Field comme réalisatrice. La pauvre ne réussit même pas à bien diriger ses interprètes, dont le jeu sonne faux plus souvent qu'autrement.

Texte : Martin Girard

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