É.-U. 2000. Comédie satirique de Christopher Guest avec Christopher Guest, Catherine O'Hara, Eugene Levy. Les tribulations d'un groupe hétéroclite de propriétaires de chiens lors d'une prestigieuse compétition canine. Satire hilarante aux dialogues savoureux. Personnages désopilants. Mélange bien dosé de moquerie et d'affection. Aisance remarquable des comédiens. (sortie en salle: 13 octobre 2000)
Les tribulations d'un groupe hétéroclite de propriétaires de chiens lors d'une prestigieuse compétition canine. Satire hilarante aux dialogues savoureux. Personnages désopilants. Mélange bien dosé de moquerie et d'affection. Aisance remarquable des comédiens. (sortie en salle: 13 octobre 2000)
Christopher Guest a réalisé en 1996 un amusant pseudo-documentaire intitulé WAITING FOR GUFFMAN, dans lequel il évoquait les hauts et les bas d'une troupe de théâtre amateur. Le cinéaste persiste dans la même veine avec BEST IN SHOW, en démontrant encore plus d'assurance et d'aplomb. Dans cette satire souvent hilarante de l'univers très particulier des concours de chiens, les personnages se livrent fréquemment à un interviewer anonyme. Mais cette approche de faux documentaire demeure discrète, le reste du film reposant sur des techniques narratives plus conventionnelles. Multipliant les personnages désopilants et enchevêtrant les petites intrigues autour d'un même événement, Guest marche ici dans les plates-bandes d'un Altman. Or, il s'en tire haut la main, offrant une comédie de moeurs qui cible avec un mélange bien dosé de moquerie et d'affection les amants inconditionnels du meilleur ami de l'homme. Plusieurs scènes semblent improvisées, tant les comédiens livrent avec aisance des dialogues d'un naturel confondant. En outre, l'hilarité provient souvent du caractère impassible des interprètes au moment où ils décochent les répliques les plus délicieusement sarcastiques.
Texte : Martin Girard
Georges Collard - ROC
Le film est un véritable reportage sur les nombreux et pittoresques personnages, aussi variés et bizarres que les races des chiens représentés au concours. C'est parfois drôle, bien que cela tourne souvent à la parade de monstres.
Ilham Lamouri - Voir
Les situations sont cocasses et on rit de bon coeur malgré le ridicule du tableau. Les caniches font voler au vent une frange défrisée (...) ainsi qu'une fourrure taillée comme une haie victorienne. (...) Tout le long du film, le pied nous démange. Tant de caniches à haïr! Tant de coups de pied refoulés.
Peter Rainer - New York Magazine
Guest shot the film in super 16-mm., mostly with handheld cameras, and the technique allows the performers to work up their characters right in front of us. Much more footage was shot than made it into the movie, but the cut-and-paste randomnessis part of the fun.
Marc-André Lussier - La Presse
Largement basé sur des improvisations, (...) le document enchaîne habilement les témoignages des différents protagonistes, de même que les scènes où ces derniers se préparent pour le grand championnat, tenu cette année à Philadelphie.
Kirk Honeycutt - The Hollywood Reporter
The actors are all up for the improvisational style, catching every idiosyncratic tic of these twitchy people. Monique Prud'homme's costumes add a great deal of comic flair as the wardrobes for these disparate characters tell us a good deal about them.
Paul-Henri Goulet - Le Journal de Montréal
(...) Christopher Guest (...) vient de réaliser cette incroyable satire d'un univers complètement flyé, celui des chiens de concours et de leurs propriétaires. (...) En deux mots, un véritable feu roulant de gags et de situations cocasses qui vous fera passer un "bien déridant" 90 minutes.
Eddie Cockrell - Variety
(...) Guest and (...) Levy (...) walk a fine line between cruelty and affection, creating what is in essence a showcase for a series of improvisations on distinctly American types. (...) Tech credits are fine, with much of the GUFFMAN team reuniting for a unique visual style somewhere between docu and fiction.
André Lavoie - Le Devoir
L'humour y est parfois dévastateur mais Guest a eu l'intelligence de ne jamais user de surenchère dans la description de ces figures dont certaines frôlent le pathétisme. Le regard se veut mordant sans tomber dans la grossière caricature.
Thomas Sotinel - Le Monde
Les improvisations brillantes [que Guest] obtient de ses comédiens, la souplesse de sa mise en scène lui servent à assembler une mosaïque de petit format, et pourtant si détaillée qu'on y reconnaîtra, passés au filtre d'un humour (...) bienveillant, les travers et les tourments de l'Amérique d'aujourd'hui.