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Cecil B. Demented

É.-U. 2000. Comédie satirique de John Waters avec Melanie Griffith, Stephen Dorff, Alicia Witt. Un cinéaste underground kidnappe une star capricieuse pour l'obliger à jouer dans son nouveau film subversif. Charge souvent jouissive contre le système hollywoodien, mais ne dépassant jamais le niveau de la pochade. Réalisation énergique bien que brouillonne. Interprétation dans la note.

13 ans + (violence)
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Cecil B. Demented (Cecil B. Demented)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 2000. Comédie satirique de John Waters avec Melanie Griffith, Stephen Dorff, Alicia Witt.

Un cinéaste underground kidnappe une star capricieuse pour l'obliger à jouer dans son nouveau film subversif. Charge souvent jouissive contre le système hollywoodien, mais ne dépassant jamais le niveau de la pochade. Réalisation énergique bien que brouillonne. Interprétation dans la note.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Lors d'une soirée bénéfice à Baltimore où elle présente son dernier film, la star hollywoodienne Honey Whitlock est kidnappée par le jeune réalisateur underground Cecil B. Demented et son équipe. Le cinéaste déjanté force la capricieuse actrice à tenir le rôle principal dans son film Raving Beauty, qui se veut l'ultime brûlot anti-Hollywood. D'abord réticente, Honey se pique de plus en plus au jeu et en vient à épouser la cause de ces terroristes de la pellicule, qui recourent volontiers à la violence pour parvenir à leurs fins.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après quelques comédies plutôt inoffensives produites dans le giron hollywoodien (HAIRSPRAY, CRY-BABY, SERIAL MOM, PECKER), John Waters a conçu son nouveau film dans l'esprit de ses premières oeuvres, alors qu'il pratiquait un cinéma de guérilla fauché, provocateur et sans compromis (cf. MONDO TRASHO, PINK FLAMINGOS, FEMALE TROUBLE, POLYESTER, etc.). Bien que la capacité de l'auteur à choquer le bourgeois se soit quelque peu émoussée, il propose néanmoins une charge à fond de train contre l'industrie hollywoodienne d'une sincérité virulente, qui ne dépasse toutefois jamais le niveau de la pochade. Plusieurs gags à l'intention des cinéphiles sont des plus jouissifs, notamment ceux utilisant de façon ingénieuse les marquises de cinéma. De plus, chaque membre de l'équipe de l'idéaliste cinéaste est caractérisé de façon amusante et résolument caricaturale. Cependant, les nombreuses bonnes idées du scénario aboutissent à un dénouement étiré et confus, qui déçoit quelque peu. D'autre part, bien que très énergique et généreuse en effets kitsch, la réalisation est trop souvent brouillonne. Néanmoins, l'interprétation est tout à fait dans l'esprit de l'oeuvre.

Texte : Louis-Paul Rioux

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