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Calle 54

Esp. 2000. Documentaire musical de Fernando Trueba . Un voyage dans l'univers du jazz latino à travers des performances de musiciens de différents pays. Portraits d'artistes succints mais excellents numéros musicaux. Photographie tantôt crue, tantôt chatoyante. Montage dynamique.

Général
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Calle 54 (Calle 54)

Général Général

Esp. 2000. Documentaire musical de Fernando Trueba .

Un voyage dans l'univers du jazz latino à travers des performances de musiciens de différents pays. Portraits d'artistes succints mais excellents numéros musicaux. Photographie tantôt crue, tantôt chatoyante. Montage dynamique.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Ce film propose au spectateur un voyage dans l'univers du jazz latino. C'est l'occasion de faire plus ample connaissance avec des artistes de différents pays possédant chacun leur style et leur rythme propres. Parmi ces nombreux musiciens, on retrouve la pianiste brésilienne Eliane Elias, le saxophoniste et clarinettiste cubain Paquito D'Rivera, le pianiste espagnol Chano Dominguez, le trompettiste américain Jerry Gonzalez, le saxophoniste argentin Gato Barbieri, le pianiste dominicain Michel Camilo, ainsi que le légendaire percussionniste américain Tito Puente, récemment décédé.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce documentaire vaut d'abord et avant tout pour la qualité des prestations musicales qu'il immortalise sur film. En comparaison, les portraits que tourne Fernando Trueba sur chacun des artistes paraissent bien pâles et peu significatifs. Quelques plans filmés chez les musiciens ou en coulisses. Quelques impressions livrées en voix-off. Parfois une entrevue. Mais c'est tout et cela déconcerte un peu. Pourtant, l'effet paraît bientôt calculé, car en plus de minimiser le contenu informatif à l'intérieur de ces vignettes, le réalisateur les tourne sur un support vidéo de piètre qualité qu'il n'essaie pas d'enjoliver. Le contraste s'avère alors très puissant quand il passe aux performances musicales, toutes filmées sur pellicule cinématographique. La lumière brille alors de façon chatoyante, les couleurs vives et saturées rendant bien la chaleur et la passion du jazz latino. Les mouvements de caméra se font caressants et sensuels, et le montage dynamique. Bref, le documentaire restitue alors parfaitement la magie de cette musique qu'il donne à entendre et contribue à faire découvrir. Les Elias, D'Rivera, Puente et compagnie impressionnent. Les spectateurs ne sont pas prêts d'oublier leurs créations incandescentes.

Texte : Johanne Larue

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