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Café Olé (Cafe Ole)

Can. 2000. Comédie sentimentale de Richard Roy avec Andrew Tarbet, Laia Marull, Dino Tavarone. Dans un quartier de l'ouest de Montréal, un célibataire de 29 ans tombe amoureux d'une jeune Chilienne entrée illégalement au pays. Scénario artificiel et chargé. Quelques clichés. Réalisation assurée parvenant à créer des atmosphères assez prenantes. Interprétation sincère.

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Café Olé (Cafe Ole)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

Can. 2000. Comédie sentimentale de Richard Roy avec Andrew Tarbet, Laia Marull, Dino Tavarone.

Dans un quartier de l'ouest de Montréal, un célibataire de 29 ans tombe amoureux d'une jeune Chilienne entrée illégalement au pays. Scénario artificiel et chargé. Quelques clichés. Réalisation assurée parvenant à créer des atmosphères assez prenantes. Interprétation sincère.

Malcolm Kaye, 29 ans, travaille dans un club vidéo de Notre-Dame de Grâce dans l'ouest de Montréal. Quand il ne joue pas du piano pour sa voisine Mme Baron, Malcolm console Sharon, une jeune femme battue qui habite également son immeuble. Par ailleurs, il tourne un vidéo pour son patron veuf Sal, qui souhaite donner des conseils aux maris en deuil. Or, bien qu'apprécié de tous, Malcolm est toujours célibataire. Car lorsque son frère Larry et sa belle-soeur enceinte Karen lui présentent de jolies candidates, il trouve sans cesse à redire. Jusqu'au jour où il tombe follement amoureux de la jeune Chilienne Alicia Delgado, employée dans une librairie de son quartier. Mais leur idylle tourne court lorsqu'Alicia, immigrante illégale, reçoit un ordre de déportation.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour son premier film tourné en anglais, Richard Roy offre une comédie sentimentale par moments charmante mais en définitive peu satisfaisante. La faute en incombe à un scénario artificiel et chargé qui amalgame de façon forcée des observations de moeurs teintées d'humour léger et des éléments de drame social. Les répliques censément spirituelles sentent trop l'effort d'écriture, tandis que les personnages secondaires, voulus originaux et colorés, apparaissent plutôt comme des incarnations de divers clichés (la vieille dame fabulatrice, la femme battue, l'amie d'enfance qui s'avoue lesbienne, etc.). Seul le patron veuf possède une réelle épaisseur et parvient à émouvoir. Par ailleurs, la situation de la jeune Chilienne demeure vague et peu crédible, ne servant que de prétexte commode aux auteurs pour provoquer une salutaire prise de conscience chez leur trop gentil protagoniste, qui décidera enfin de vivre pour lui-même et non plus en fonction des attentes de son entourage. Quoi qu'il en soit, la mise en scène de Roy s'avère assurée, le réalisateur de MOODY BEACH et CABOOSE parvenant encore une fois à créer des atmosphères assez prenantes. Les interprètes livrent des performances sincères et assez attachantes.

Texte : Louis-Paul Rioux

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