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Bittersweet Motel

É.-U. 2000. Documentaire de Todd Phillips . Portrait du groupe rock américain Phish, à l'occasion d'une tournée aux États-Unis et en Europe en 1997. Approche filmique s'apparentant au cinéma direct. Sujet abordé sans véritable point de vue. Ton décontracté. Bonne prestation des membres du groupe sur scène.

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Bittersweet Motel (Bittersweet Motel)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 2000. Documentaire de Todd Phillips .

Portrait du groupe rock américain Phish, à l'occasion d'une tournée aux États-Unis et en Europe en 1997. Approche filmique s'apparentant au cinéma direct. Sujet abordé sans véritable point de vue. Ton décontracté. Bonne prestation des membres du groupe sur scène.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Répondant à l'invitation du groupe rock Phish, le cinéaste Todd Phillips a suivi pas à pas cette formation américaine durant une tournée aux États-Unis et en Europe. À cette occasion, les quatre musiciens qui composent le groupe se confient librement et sans façon sur leurs débuts ainsi que sur leur processus de création. De nombreux extraits de spectacles et des moments de la vie quotidienne en tournée agrémentent ce documentaire, qui culmine avec le concert-événement de deux jours que Phish a donné en 1997 devant 70 000 personnes aux États-Unis.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Tourné par l'un des jeunes maîtres du nouveau cinéma vérité américain, ce film de commande est un intéressant périple à la rencontre de l'univers fort singulier de Phish, un groupe rock ayant réussi à créer un engouement qui tient carrément du phénomène culturel. Déjà auteur d'un documentaire sur le chanteur punk GG Allin, le cinéaste Todd Phillips ne connaissait rien de Phish lorsque les membres de la formation, qui souhaitaient justement un regard extérieur, l'ont invité à réaliser ce film. Mais peut-être est-ce précisément pour cette raison qu'on a ici l'impression que Phillips cherche constamment une direction, un sens à donner à ses images. Or, ce flottement constitue à la fois la faiblesse du film et sa qualité. Sa faiblesse, parce qu'en l'absence de propos clair, qui aurait permis d'aller au-delà de la simple illustration de la vie de groupe, on finit par tourner en rond et ne jamais saisir l'essentiel du phénomène Phish. Sa qualité, parce qu'en même temps ce flottement donne au film un cachet plutôt décontracté qui sert bien le sujet et semble même en symbiose avec l'esprit du groupe.

Texte : Carlo Mandolini

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