É.-U. 2000. Drame fantastique de Janusz Kaminski avec Winona Ryder, Ben Chaplin, Philip Baker Hall. Une institutrice versée en démonologie découvre que l'Antéchrist serait sur le point de s'incarner dans le corps d'un écrivain athée. Scénario mal structuré battant en rappel tous les poncifs du genre. Cafouillis d'effets-chocs ratés. Talent des interprètes gaspillé.
Une institutrice versée en démonologie découvre que l'Antéchrist serait sur le point de s'incarner dans le corps d'un écrivain athée. Scénario mal structuré battant en rappel tous les poncifs du genre. Cafouillis d'effets-chocs ratés. Talent des interprètes gaspillé.
Sortant dans la foulée de STIGMATA, END OF DAYS et autres BLESS THE CHILD, ce thriller satanique ne parvient pas à rafraîchir des ingrédients qui commencent sérieusement à sentir le moisi. Non content de battre en rappel tous les poncifs des drames d'horreur à base de démonisme, le scénariste s'est même cru obligé d'y ajouter le thème à la mode du tueur en série. On se retrouve donc avec un croisement racoleur entre THE EXORCIST et SEVEN, mais sans la force de l'un ou de l'autre. Structuré à la va comme je te pousse, le scénario est un imbuvable cafouillis d'effets-chocs ratés saupoudrés pêle-mêle entre deux scènes de dialogues où les personnages débitent des idioties sur le Bien et le Mal. La mise en scène souvent confuse ne fait rien pour arranger les choses. Il faut dire que le réalisateur, mieux connu comme directeur photo de films autrement réussis comme SCHINDLER'S LIST et SAVING PRIVATE RYAN, use et abuse d'effets gratuits dans sa mise en scène. Il va même jusqu'à filmer une séquence d'exorcisme à la manière d'un vidéo-clip de musique heavy metal. Pour la subtilité, on repassera. Des interprètes de talent font de vaillants mais vains efforts pour donner un minimum de crédibilité à des personnages improbables.
Texte : Martin Girard