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28 Jours (28 Days)

É.-U. 2000. Comédie dramatique de Betty Thomas avec Sandra Bullock, Viggo Mortensen, Dominic West. Une rédactrice est amenée à réévaluer sa vie après que la cour l'eut condamnée à 28 jours de réhabilitation pour ivresse au volant. Sujet sérieux abordé sur le ton de la comédie à tout prix. Personnages stéréotypés. Feu roulant de répliques croustillantes. Interprétation manquant de profondeur.

13 ans +
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28 Jours (28 Days)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2000. Comédie dramatique de Betty Thomas avec Sandra Bullock, Viggo Mortensen, Dominic West.

Une rédactrice est amenée à réévaluer sa vie après que la cour l'eut condamnée à 28 jours de réhabilitation pour ivresse au volant. Sujet sérieux abordé sur le ton de la comédie à tout prix. Personnages stéréotypés. Feu roulant de répliques croustillantes. Interprétation manquant de profondeur.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Columbia
Toujours prête à faire la fête, Gwen Cummings, une rédactrice de New York, est en réalité aux prises avec un sérieux problème d'alcool. Partageant ses folles équipées avec son petit ami anglais Jasper, elle n'a aucune conscience de la gravité de sa situation. Le jour du mariage de sa s'ur Lily, elle emprunte la limousine de la noce. Ayant consommé pilules et alcool, Gwen perd le contrôle du véhicule et fonce dans une maison. La jeune femme doit alors choisir entre la prison ou la participation à un programme de réhabilitation de 28 jours dans un centre situé à la campagne.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Les Américains, qui ont inventé le «feel good movie», se font souvent prendre aux pièges inhérents à cette façon de concevoir le cinéma. Sous prétexte de maintenir constamment l'optimisme susceptible de séduire le grand public, on risque, pour peu que l'on traite de sujets dramatiques, de verser dans l'invraisemblance ou la caricature. C'est le cas de cette histoire dont certains éléments - par exemple les premières étapes de la désintoxication - mériteraient d'être traités avec un minimum de sérieux. Pourtant, la cinéaste Betty Thomas a pris le parti de la comédie systématique, avec feu roulant de répliques croustillantes, défilé de situations absurdes et galerie de personnages tous plus stéréotypés les uns que les autres: l'homosexuel «hyperémotif» et efféminé, l'hétéro macho et obsédé sexuel, le poivrot suicidaire, etc. Il reste que cette accumulation d'excès atteint parfois son but et que des échanges de reparties bien ficelés déclenchent l'hilarité à plusieurs reprises. Sandra Bullock livre une performance plutôt superficielle et seul Dominic West, dans le rôle de son compagnon de beuverie, fait preuve d'une certaine présence.

Texte : Anne-Marie Cloutier

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