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101 Reykjavik

Isl. 2000. Comédie de moeurs de Baltasar Kormákur avec Hilmir Snaer Gudnason, Victoria Abril, Hanna Maria Karlsdottir. Un jeune homme de 28 ans sans emploi et vivant chez sa mère est troublé par l'arrivée d'une amie de celle-ci, une Espagnole sulfureuse. Comédie relatant les travers d'une génération laissée à elle-même par la précédente. Ton égrillard. Réalisation alerte. Interprétation juste.

13 ans + (érotisme)
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101 Reykjavik (101 Reykjavik)

13 ans + (érotisme) 13 ans + (érotisme)

Isl. 2000. Comédie de moeurs de Baltasar Kormákur avec Hilmir Snaer Gudnason, Victoria Abril, Hanna Maria Karlsdottir.

Un jeune homme de 28 ans sans emploi et vivant chez sa mère est troublé par l'arrivée d'une amie de celle-ci, une Espagnole sulfureuse. Comédie relatant les travers d'une génération laissée à elle-même par la précédente. Ton égrillard. Réalisation alerte. Interprétation juste.

Hlynur a vingt-huit ans. Sans emploi et bien décidé à le rester, il habite toujours chez sa mère Berglind, qui le chouchoute. Quand il ne s'étourdit pas au bar avec ses copains et sa petite amie Hofi, Hlynur passe son temps à explorer des sites Internet et à regarder des films porno à la télé. Un jour, Lola, la professeure de danse espagnole de sa mère, vient habiter avec eux. En l'absence de Berglind, Hlynur et la sulfureuse Lola font la fête, puis se retrouvent au lit. Mais le jeune flâneur tombe de haut en apprenant que sa mère est l'amante de la belle Espagnole. Comble de malheur, cette dernière annonce peu après à Hlynur qu'elle est enceinte et qu'elle veut garder le bébé. Presque au même moment, Hlynur apprend que Hofi attend également un enfant.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Les films en provenance de l'Islande constituent une denrée rare au Québec. Ainsi pouvons-nous profiter de la photogénie des paysages de cette île scandinave, même si la plupart du temps l'action est confinée aux intérieurs. À l'image du pays, où se côtoient glaciers et volcans, le film emprunte aux univers d'auteurs aux styles bien contrastés tels Aki Kaurismaki (pour le spleen nordique et un laissez-aller un peu fataliste) et Pedro Almodóvar (pour l'exubérance et le côté olé-olé, ici cristallisé à travers le personnage d'une des actrices fétiches du cinéaste madrilène). Le réalisateur et acteur d'origine espagnole Baltasar Kormákur a su façonner à sa manière un portrait vivant et plutôt égrillard d'une génération laissée à elle-même par celle qui la précède. Sans nécessairement faire preuve d'une grande originalité dans le traitement, sauf pour l'emploi de la musique, le cinéaste mène son récit de façon alerte, sur un mode sarcastique qui distille quelques moments de poésie douce-amère. Les personnages ne sont pas très fouillés sur le plan psychologique, mais Victoria Abril crève l'écran comme il se doit, tandis que Hilmir Snaer Gudnason campe avec sérieux un glandeur qu'il réussit à rendre sympathique.

Texte : Jean Beaulieu

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