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Voyeur (Eye of the Beholder)

G.-B. 1999. Drame policier de Stephan Elliott avec Ewan McGregor, Ashley Judd, Patrick Bergin. Un jeune détective expert des technologies de surveillance se met à suivre et à épier une femme fatale meurtrière qui le fascine. Intrigue échevelée. Suspense froid et mécanique. Psychologie des personnages trop floue. Quelques passages joliment troussés. Réalisation inventive. Interprétation vigoureuse.

13 ans + (violence)
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Voyeur (Eye of the Beholder)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

G.-B. 1999. Drame policier de Stephan Elliott avec Ewan McGregor, Ashley Judd, Patrick Bergin.

Un jeune détective expert des technologies de surveillance se met à suivre et à épier une femme fatale meurtrière qui le fascine. Intrigue échevelée. Suspense froid et mécanique. Psychologie des personnages trop floue. Quelques passages joliment troussés. Réalisation inventive. Interprétation vigoureuse.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Stephan Elliott
D'après le roman de Marc Behm
Photographie :
Musique :
Montage :
Distributeur :
Les Films Séville
«L'oeil», un jeune détective expert des technologies de surveillance, est témoin d'un meurtre commis par la femme fatale Joanna. Fasciné par cette tueuse en série, le jeune limier se met à l'épier au fil de ses déplacements à travers les Etats-Unis. Il découvre ainsi que Joanna est restée traumatisée par la disparition de son père lorsqu'elle était enfant. Or, il se trouve que le détective est lui-même hanté par le souvenir de sa petite fille, qu'il a perdue. Les pérégrinations de Joanna les mènent jusqu'en Alaska où l'étau se resserre autour de Joanna, traquée par le FBI.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le roman de Marc Behm a déjà fourni la matière à un bon thriller stylisé de Claude Miller intitulé MORTELLE RANDONNÉE (1983). Cette nouvelle adaptation, tournée presque entièrement à Montréal, possède le même degré de stylisation dans le traitement, mais cette fois la sauce ne prend pas. Le caractère fortement artificiel de cette intrigue échevelée n'est pas compensé par la poésie et l'humour que Miller avait su injecter dans sa version. On se retrouve donc devant un suspense froid et mécanique qui parvient difficilement à accrocher l'attention du spectateur et encore moins à l'émouvoir. Le problème vient en partie de la psychologie trop floue des personnages, dont les comportements erratiques semblent soumis à des choix arbitraires du cinéaste. Ce dernier s'en tire mieux sur le plan technique, car sa mise en scène ne manque pas d'idées inventives et certains passages s'avèrent joliment troussés sur le plan du suspense et de l'action. Mais cette virtuosité tourne un peu à vide, car elle ne sert aucune émotion, ni profondeur. Les interprètes jouent avec vigueur des personnages qu'on aurait aimé mieux comprendre.

Texte : Martin Girard

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