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Une Carte du monde (A Map of the World)

É.-U. 1999. Drame psychologique de Scott Elliott avec Sigourney Weaver, David Strathairn, Julianne Moore. Une mère de famille qui travaille comme infirmière dans une école élémentaire est accusée à tort d'avoir molesté un garçonnet. Adaptation d'un roman de Jane Hamilton. Portrait de femme touchant et nuancé. Réalisation au style sobre et réaliste. Interprétation riche de S. Weaver.

13 ans +
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Une Carte du monde (A Map of the World)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 1999. Drame psychologique de Scott Elliott avec Sigourney Weaver, David Strathairn, Julianne Moore.

Une mère de famille qui travaille comme infirmière dans une école élémentaire est accusée à tort d'avoir molesté un garçonnet. Adaptation d'un roman de Jane Hamilton. Portrait de femme touchant et nuancé. Réalisation au style sobre et réaliste. Interprétation riche de S. Weaver.

Année :
Durée :
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Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Infirmière dans une école élémentaire, Alice Goodwin vit sur une ferme avec son mari Howard et leurs deux filles. Sa vie heureuse bascule dans la tragédie lorsque la fillette de sa meilleure amie meurt accidentellement sur sa propriété alors qu'elle en avait la garde. Peu de temps après, Alice est à nouveau éprouvée lorsqu'une mère l'accuse d'avoir molesté son garçonnet à l'école. Persuadée qu'elle sera innocentée à son procès, Alice accepte avec résignation un pénible séjour en prison, tandis qu'Howard s'efforce de tenir la maisonnée en son absence.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans cette adaptation du best-seller de Jane Hamilton, une femme dotée d'une grande force de caractère et d'une grande bonté va traverser d'horribles épreuves qui ébranleront les fondements mêmes de ses plus profondes convictions sur la famille, l'amitié, la justice et son rôle de mère. Il s'agit d'un parcours extrêmement douloureux, une sorte de purgatoire qui permettra à l'héroïne de se réinventer et d'en sortir grandie. Très beau sujet, donc, développé avec tact et sensibilité dans un scénario qui évite généralement les excès mélodramatiques, même si l'intrigue comporte quelques aspects appuyés sur le plan de la critique sociale. Grâce à l'interprétation riche et nuancée de Sigourney Weaver, le personnage d'Alice Goodwin apparaît comme une héroïne touchante, forte et vulnérable tout à la fois, qui ne devient heureusement jamais une figure de martyre comme on pourrait le craindre. Scott Elliott, un metteur en scène de théâtre qui signe ici son premier film, manifeste une évidente aisance à diriger les acteurs. Sa réalisation est dans l'ensemble très convaincante, adoptant un style sobre et réaliste qui sied parfaitement au sujet.

Texte : Martin Girard

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