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Un Thé avec Mussolini (Tea With Mussolini)

It. 1999. Chronique de Franco Zeffirelli avec Baird Wallace, Joan Plowright, Maggie Smith. Élevé par la secrétaire anglaise de son père, un jeune garçon grandit dans l'Italie de l'ère fasciste. Scénario divertissant quoique superficiel. Mise en scène académique. Interprétation généralement de haut calibre.

Général
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Un Thé avec Mussolini (Tea With Mussolini)

Général Général

It. 1999. Chronique de Franco Zeffirelli avec Baird Wallace, Joan Plowright, Maggie Smith.

Élevé par la secrétaire anglaise de son père, un jeune garçon grandit dans l'Italie de l'ère fasciste. Scénario divertissant quoique superficiel. Mise en scène académique. Interprétation généralement de haut calibre.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Distributeur :
Robert Montplaisir
Luca est le fils illégitime d'un riche commerçant de Florence qui, pour éviter tout scandale, le confie à sa secrétaire anglaise. Luca grandira donc, durant les années 30, au sein d'un cercle sélect de dames anglaises qui vénèrent Florence, Botticelli et même le Duce, dans le cas de l'une d'elles. Mais leur dolce vita est interrompue abruptement lors de la déclaration de guerre. Les Anglaises seront confinées en résidence surveillée par les fascistes et Luca est alors envoyé en Allemagne par son père pour qu'il y apprenne la langue.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Inspiré par ses souvenirs de jeunesse sous le régime mussolinien, le cinéaste italien Franco Zeffirelli réussit à nous surprendre avec ce film non dénué d'un certain charme. Certes, nous avons droit ici à l'académisme traditionnel du réalisateur (qu'on lui a plus d'une fois reproché). Mais au-delà de la rigidité formelle, nous découvrons ici l'oeuvre d'un cinéaste qui a voulu raconter avec nostalgie et lyrisme une histoire d'enfance et de Toscane. Le résultat consiste en un film visuellement fort beau et en général plutôt divertissant. Dommage, cependant, que Zeffirelli se soit contenté de survoler les situations et les personnages. En effet, dans cette chronique historique aux couleurs impressionnistes, il ne va jamais vraiment à la rencontre de ses protagonistes, qui sont par ailleurs attachants. Or en restant ainsi en surface, le cinéaste sombre dans certains lieux communs, voire dans la caricature. De plus, ses attaques contre le fascisme sont tellement faibles que le volet politique du film en devient insignifiant. Menée par J. Dench, M. Smith et J. Plowright, l'interprétation est généralement de haut calibre.

Texte : Carlo Mandolini

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