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Un Petit Vent de panique

Can. 1999. Comédie de moeurs de Pierre Greco avec Marie-Joanne Boucher, Martin Laroche, Geneviève Bilodeau. Cohabitant ensemble, deux soeurs et leur frère se compliquent la vie en se croyant la cible d'un tueur en série. Intrigue brouillonne prétexte à un amusant marivaudage amoureux. Travail enjoué sur des situations typées. Réalisation inégale. Interprètes sympathiques.

Général
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Un Petit Vent de panique (Un Petit Vent de panique)

Général Général

Can. 1999. Comédie de moeurs de Pierre Greco avec Marie-Joanne Boucher, Martin Laroche, Geneviève Bilodeau.

Cohabitant ensemble, deux soeurs et leur frère se compliquent la vie en se croyant la cible d'un tueur en série. Intrigue brouillonne prétexte à un amusant marivaudage amoureux. Travail enjoué sur des situations typées. Réalisation inégale. Interprètes sympathiques.

Hubert partage un appartement avec ses soeurs Cathou et Alex dans un quartier paisible de la haute-ville de Québec. Chacun essaie tant bien que mal de cohabiter sans intervenir dans la vie sentimentale de l'autre, mais la pression monte. Les choses se compliquent lorsque des meurtres se produisent dans leur rue. Cathou est convaincue d'avoir percé la méthode du tueur en série et tous les trois finissent par se croire la cible du meurtrier. Leurs soupçons se portent sur Bob, leur propriétaire aux agissements douteux.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Oeuvrant dans le court métrage depuis une quinzaine d'années, le cinéaste Pierre Greco signe enfin son premier long métrage de fiction. Greco demeure fidèle à lui-même puisqu'il insuffle dans son film la désinvolture et la joie de vivre qui faisaient le délice de ses petites productions. Le cinéaste s'avère un bon observateur des travers de la vie quotidienne qu'il s'emploie à transposer à l'aide de personnages colorés aux caractères énergiques. Il ne parvient toutefois pas à intégrer de façon cohérente toutes ces anecdotes farfelues dans un récit solide. L'intrigue policière ne sert finalement que de prétexte à un amusant marivaudage amoureux. On sent là un travail enjoué sur des situations typées et des clichés ambulants, mais l'ensemble contient des ruptures de tons malheureuses qui déséquilibrent le projet. Néanmoins, la réalisation demeure vigoureuse du début à la fin, le rythme n'est jamais pris en défaut et la ville de Québec se révèle très photogénique. Les interprètes sont tous sympathiques, mais Pierre Powers se distingue par son jeu insolite.

Texte : André Caron

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