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Trippant (Trippin')

É.-U. 1999. Comédie de moeurs de David Raynr avec Deon Richmond, Donald Faison, Maia Campbell. Bien qu'intimidé par une camarade de classe, un adolescent de race noire rêvasseur, tente de l'inviter au bal des finissants. Trame archiprévisible. Prétexte de départ usé. Réalisation paresseuse. Interprètes peu crédibles.

13 ans +
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Trippant (Trippin')

13 ans + 13 ans +

É.-U. 1999. Comédie de moeurs de David Raynr avec Deon Richmond, Donald Faison, Maia Campbell.

Bien qu'intimidé par une camarade de classe, un adolescent de race noire rêvasseur, tente de l'inviter au bal des finissants. Trame archiprévisible. Prétexte de départ usé. Réalisation paresseuse. Interprètes peu crédibles.

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Gregory Reed est un adolescent noir qui ne réussit pas très bien à l'école et qui passe son temps à rêvasser. Ses parents voudraient qu'il s'inscrive au collège, mais il préfère fantasmer sur une camarade de classe très populaire, Cinny, qu'il n'ose pas aborder. Cependant, le bal des finissants approche et Gregory trouve un prétexte pour qu'elle s'intéresse à lui et l'accompagne au bal. Sa relation d'amitié avec Cinny le sort de sa rêverie et il décide de prendre ses responsabilités en s'inscrivant au collège. Cinny accepte finalement d'être sa copine.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce film s'inscrit dans la lignée des petites comédies destinées spécifiquement aux jeunes Noirs américains comme HOUSE PARTY ou le récent THE WOOD. L'ineptie de celle-ci ne lui permettra probablement pas de rejoindre son public. Reprenant à son compte le prétexte usé du bal des finissants de secondaire comme déclencheur dramatique, le scénariste accumule tous les clichés d'usage et conçoit une trame archiprévisible. Ainsi, il ne parvient pas à concilier les éléments caricaturaux du récit avec les aspects plus sérieux qu'il cherche à imposer. Il en résulte des ruptures de tons qu'une réalisation paresseuse ne peut compenser. On passe sans crier gare de l'extravagance des fantasmes du personnage à la sobriété de conversations anodines pour retomber dans la parodie la plus facile. La présence constante de musique qui bat toujours au même rythme finit par lasser et assène le coup final. Les interprètes possèdent la vigueur nécessaire mais ne parviennent pas à être crédibles pour autant.

Texte : André Caron

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