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Tarzan

É.-U. 1999. Dessins animés de Kevin Lima, Chris Buck . Au XIXe siècle dans la jungle africaine, un homme-singe est séduit par une jeune exploratrice escortée par un chasseur menaçant. Ensemble vif, dosant habilement action, humour et émotion. Récit s'articulant autour de la quête d'identité du héros. Quelques effets visuels répétitifs. Animation de qualité.

Général
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Tarzan (Tarzan)

Général Général

É.-U. 1999. Dessins animés de Kevin Lima, Chris Buck .

Au XIXe siècle dans la jungle africaine, un homme-singe est séduit par une jeune exploratrice escortée par un chasseur menaçant. Ensemble vif, dosant habilement action, humour et émotion. Récit s'articulant autour de la quête d'identité du héros. Quelques effets visuels répétitifs. Animation de qualité.

Genre :
Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Buena Vista
Au XIXe siècle, un couple d'aristocrates anglais survit à un naufrage sur la côte africaine. Etablis dans la jungle, ils donnent naissance à un fils, qui devient bientôt orphelin lorsqu'un léopard tue ses parents. La maman gorille Kala adopte alors le bébé, malgré les réticences de son conjoint Kerchak, le chef de leur clan. Baptisé Tarzan, l'enfant-singe grandit heureux avec les animaux. Mais devenu adulte, il se voit confronté à sa condition d'humain en rencontrant la jeune et belle exploratrice Jane Porter, accompagnée de son père et du menaçant chasseur Clayton.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Depuis sa création en 1912, Tarzan a fait l'objet de près de cinquante films, mais curieusement, aucune version en dessins animés. C'est maintenant chose faite avec cette production des studios Disney qui, sans être transcendante, s'avère fort divertissante, dosant habilement humour, émotion et action (plutôt tendue par moments). L'ensemble bénéficie des techniques de pointe en animation, notamment dans la confection d'une jungle luxuriante en trois dimensions, dans laquelle Tarzan se meut avec une vitesse fulgurante dans un mouvement imitant un parcours de montagnes russes. Un effet fort réussi, mais lassant à force de répétition. Assez fidèle au livre de Edgar Rice Burroughs, hormis la conclusion, le récit propose une lecture quasi freudienne des conflits vécus par le héros, axée sur sa quête d'identité et son fervent besoin d'être accepté. Fait inhabituel pour un dessin animé, il n'y a pas de numéros chantés, les compositions rythmées de Phil Collins accompagnant l'action et la commentant à l'occasion, à travers des paroles qui n'évitent cependant pas toujours la mièvrerie.

Texte : Louis-Paul Rioux

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