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Suspicion (Under Suspicion)

É.-U. 1999. Drame policier de Stephen Hopkins avec Gene Hackman, Morgan Freeman, Monica Bellucci. À Porto Rico, un détective tente de faire avouer à un riche avocat qu'il a assassiné deux fillettes. Remake du film français "Garde à vue". Climat de paranoïa habilement créé. Mise en scène inventive. Interprétation intense mais manquant parfois de nuances.

13 ans +
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Suspicion (Under Suspicion)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 1999. Drame policier de Stephen Hopkins avec Gene Hackman, Morgan Freeman, Monica Bellucci.

À Porto Rico, un détective tente de faire avouer à un riche avocat qu'il a assassiné deux fillettes. Remake du film français "Garde à vue". Climat de paranoïa habilement créé. Mise en scène inventive. Interprétation intense mais manquant parfois de nuances.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Tom Provost
W. Peter Iliff
D'après le roman de John Wainwright
D'après l'oeuvre de Jean Herman
D'après l'oeuvre de Claude Miller
D'après l'oeuvre de Michel Audiard
Photographie :
Musique :
Montage :
L'avocat Henry Hearst accepte de se rendre au commissariat de San Juan, où l'a convoqué le capitaine de police Victor Benezet. Ce dernier, un vieil ami, désire lui poser quelques questions, soi-disant de routine, afin de boucler une enquête. Mais dans les faits, il tente de piéger le notable, soupçonné du meurtre de deux fillettes. S'engage alors un duel psychologique entre les deux hommes, jusqu'à ce que la jeune épouse de Hearst ne vienne elle-même incriminer son mari. Sa déposition pousse l'avocat à passer aux aveux, mais Benezet n'est pas au bout de ses surprises.

L’AVIS DE MEDIAFILM

En produisant eux-mêmes UNDER SUSPICION, Gene Hackman et Morgan Freeman laissent entendre combien ce remake du célèbre GARDE À VUE de Claude Miller leur tenait à coeur. On ne saurait les blâmer, car ce thriller psychologique, qui prend la forme d'un face à face intense, constitue un projet en or pour faire valoir leurs talents d'acteur. Du huis clos qu'il était dans l'original, le drame a cependant changé d'apparence sous la direction inventive de Stephen Hopkins. Ce dernier décloisonne l'action grâce à des flash back qui mettent en images les témoignages, vrais ou faux, de l'avocat, ainsi que les pensées de l'enquêteur qui s'imagine sur les lieux même des crimes. Hopkins sait aussi se servir des mouvements de caméra, du montage et de la musique pour entretenir le climat de paranoïa et l'aura de mystère qui donnent son atmosphère au récit. Seule ombre au tableau: l'interprétation de Gene Hackman qui, bien que convaincante, nous rend son personnage antipathique. À un point tel qu'elle court-circuite le doute que le réalisateur tente d'établir quant à la culpabilité de Hearst, tout en désamorçant le pathos de la finale. Morgan Freeman, quant à lui, demeure égal à lui-même.

Texte : Johanne Larue

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