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Souvenirs (Wode fuqin muqin)

Chin. 1999. Drame sentimental de Zhang Yimou avec Zhang Ziyi, Sun Honglei, Zheng Hao. À la mort de son père, un homme se remémore l'histoire d'amour vécue par ses parents dans la Chine des années 1950. Récit subtil mais au rythme incertain. Dimension sociopolitique intéressante. Mise en scène fine, créant des images d'une belle poésie. Interprétation touchante de Zhang Ziyi.

Général
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Souvenirs (Wode fuqin muqin)

Général Général

Chin. 1999. Drame sentimental de Zhang Yimou avec Zhang Ziyi, Sun Honglei, Zheng Hao.

À la mort de son père, un homme se remémore l'histoire d'amour vécue par ses parents dans la Chine des années 1950. Récit subtil mais au rythme incertain. Dimension sociopolitique intéressante. Mise en scène fine, créant des images d'une belle poésie. Interprétation touchante de Zhang Ziyi.

Année :
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Distributeur :
Columbia
Interprètes :
Récompenses
À la mort de son père, l'homme d'affaires Yusheng Luo revient dans son village natal pour voir aux préparatifs des funérailles et soutenir sa mère. Celle-ci, à la surprise générale, exprime le souhait que la dépouille de son mari soit portée jusqu'au village par les villageois plutôt que rapatriée en voiture, renouant ainsi avec une vieille tradition. Emu par cette requête, Yusheng se remémore la naissance de la grande histoire d'amour entre ses parents, qui se sont connus durant les années 1950. Son père, alors jeune instituteur, avait été recruté pour enseigner dans le petit village où habitait sa mère. Leur amour naissant se heurta cependant à certains obstacles, notamment au rappel de l'instituteur à Pékin qui sépara les amants pendant plus de deux ans.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans un style dépouillé, rappelant PAS UN DE MOINS, son long métrage précédent, Zhang Yimou offre un nouveau film tendre et touchant, qui fait du sentiment amoureux sa matière première. Le réalisateur chinois propose ici une étude impressionniste (la couleur et la lumière sont des éléments particulièrement importants) faite de regards, de silences ainsi que de moments admirables sur le plan esthétique, qui relèvent de la pure poésie. Tous ces instants illustrent avec splendeur l'émoi amoureux et rendent le film particulièrement touchant. Malheureusement, la réserve que s'impose le cinéaste l'empêche de développer son récit plus en profondeur. Aussi, une fois que l'histoire d'amour est amorcée, le scénario perd quelque peu en intensité et se met à piétiner. Intéressante, par contre, est la dimension sociopolitique du récit, évoquée ici d'une façon singulièrement discrète (l'instituteur est-il victime d'une purge en raison de la dimension humaniste de son enseignement?). L'actrice Zhang Ziyi, dans un rôle antérieur à celui de TIGRE ET DRAGON, est, quant à elle, une révélation. Vibrante de sensibilité, elle porte le film sur ses épaules grâce à un rôle qui est à la fois d'une vivifiante énergie et d'une troublante profondeur.

Texte : Carlo Mandolini

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