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Sasayaki (Moonlight Whispers) (Gekko No Sasayaki)

Jap. 1999. Drame de moeurs de Akihiko Shiota avec Kenji Mizuhashi, Tsugumi, Kota Kusano. Un adolescent aux tendances fétichistes et masochistes s'engage dans une relation trouble avec une fille de son âge. Sujet scabreux traité avec une étonnante retenue. Réalisation subtile. Interprétation sensible.

16 ans +
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Sasayaki (Moonlight Whispers) (Gekko No Sasayaki)

16 ans + 16 ans +

Jap. 1999. Drame de moeurs de Akihiko Shiota avec Kenji Mizuhashi, Tsugumi, Kota Kusano.

Un adolescent aux tendances fétichistes et masochistes s'engage dans une relation trouble avec une fille de son âge. Sujet scabreux traité avec une étonnante retenue. Réalisation subtile. Interprétation sensible.

Genre :
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Réalisation :
Takuya Hidaka, 17 ans, suit des cours de kendo à son école secondaire, uniquement pour côtoyer Satsuki Kitahara, une jolie fille de son âge qu'il croit inaccessible. L'adolescent est donc tout surpris lorsqu'elle accepte de devenir sa petite amie. Or, peu après avoir perdu sa virginité dans les bras de Takuya, Satsuki découvre les tendances fétichistes de ce dernier, qui collectionne des photos d'elle ou des vêtements lui appartenant. Dégoûtée, la jeune fille rejette son compagnon, qui continue néanmoins à vouloir être près d'elle. Il lui demande même de le traiter comme son chien. Se piquant au jeu, Satsuki s'engage dans une relation avec son professeur de kendo, le jeune Uematsu, et à l'insu de ce dernier, elle force Takuya à les observer derrière un paravent pendant qu'ils font l'amour.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Fort d'une expérience d'assistant-réalisateur, de scénariste et de directeur de la photographie auprès de différents cinéastes japonais, Akihiko Shiota se lance à son tour en 1999 dans l'aventure de la mise en scène, en tournant coup sur coup deux films, SASAYAKI et DON'T LOOK BACK. Si ce dernier demeure pour l'instant inédit au Québec, il n'en va pas de même pour le premier, qui a eu droit à une brève sortie dans une salle montréalaise. Adapté d'un populaire manga, SASAYAKI raconte une histoire qui aurait pu prêter le flanc à des scènes racoleuses ou carrément sordides. Or, il n'en est rien. Posant un regard affectueux sur ses protagonistes, Shiota traite leur relation avec doigté, tout en abordant les aspects pervers du récit de façon étonnamment sobre. Le fait est que ces deux jeunes n'ont pas la maturité requise pour bien négocier les dérapages possibles de leur jeu de pouvoir, ce qui les rend d'autant plus émouvants dans leur vulnérabilité. À la mise en scène, Shiota fait montre d'une grande subtilité, alors que d'autres auraient multiplié les effets-chocs. D'ailleurs, certains pourront trouver SASAYAKI un peu lent, à l'instar de beaucoup de films japonais, mais ce rythme posé épouse tout à fait l'évolution psychologique des personnages. Ceux-ci sont incarnés avec sensibilité par les deux jeunes interprètes.

Texte : Louis-Paul Rioux

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