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Promenons-nous dans les bois

Fr. 1999. Drame d'horreur de Lionel Delplanque avec Clotilde Courau, Clément Sibony, Vincent Lecoeur. Un assassin portant un masque de loup s'attaque à cinq jeunes comédiens réunis dans un château. Scénario aux recettes usées. Touches insolites. Assez bonne création d'atmosphère. Interprétation valable.

13 ans + (violence)
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Promenons-nous dans les bois (Promenons-nous dans les bois)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

Fr. 1999. Drame d'horreur de Lionel Delplanque avec Clotilde Courau, Clément Sibony, Vincent Lecoeur.

Un assassin portant un masque de loup s'attaque à cinq jeunes comédiens réunis dans un château. Scénario aux recettes usées. Touches insolites. Assez bonne création d'atmosphère. Interprétation valable.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Remstar
Cinq comédiens, Sophie, Matthieu, Jeanne, Wilfried et Mathilde, se rendent au château d'Axel de Fersen pour y jouer une pièce inspirée du Petit Chaperon rouge. La troupe est accueillie par l'inquiétant gardien de chasse Stéphane. Axel, qui se déplace en fauteuil roulant, leur explique que la représentation est un cadeau d'anniversaire pour son petit-fils Nicolas, un gamin peu loquace et plutôt étrange. Aussitôt la représentation terminée, les jeunes sont laissés à eux-mêmes et cherchent à s'amuser dans le château, sans se douter qu'un assassin rôde dans les environs.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Il n'y a pas que les Américains qui sachent faire des slashers, ces films à suspense dont le seul enjeu dramatique consiste à montrer des meurtres sanglants et dont les victimes sont préférablement des adolescents. Voilà qu'un jeune cinéaste français propose sa propre variation sur le genre. Or, si le film présente un intérêt mineur, c'est bien dans sa façon européenne d'aborder un sujet qui semblait être devenu l'apanage de nos voisins du Sud. Le drame d'horreur de Lionel Delplanque possède un soupçon d'élégance et un certain goût pour l'insolite qui font plus penser à Mario Bava et Dario Argento qu'à leurs pendants hollywoodiens. Aussi, le film empile les clichés, certes, mais parvient néanmoins à imposer une ambiance de terreur sensiblement plus raffinée que la moyenne du genre. On ne peut pas dire, cependant, que la crédibilité narrative et psychologique ait été une des priorités des auteurs. Les réactions souvent irrationnelles des personnages risquent d'ailleurs de laisser bien des spectateurs perplexes. Les interprètes s'en tirent tout de même plutôt bien.

Texte : Martin Girard

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