Fr. 1999. Film d'animation de Michel Ocelot . Aidés par un vieux technicien et son ordinateur magique, deux enfants inventent des fables dont ils deviennent les héros. Contes pleins de finesse, d'humour et de poésie. Graphisme raffiné inspiré de la technique des ombres chinoises. Climat d'une féerie toute simple mais séduisante.
Aidés par un vieux technicien et son ordinateur magique, deux enfants inventent des fables dont ils deviennent les héros. Contes pleins de finesse, d'humour et de poésie. Graphisme raffiné inspiré de la technique des ombres chinoises. Climat d'une féerie toute simple mais séduisante.
Le premier long métrage d'animation de Michel Ocelot, KIRIKOU ET LA SORCIÈRE, a été reçu avec enthousiasme par les cinéphiles et la critique. Cet accueil chaleureux a encouragé le cinéaste à rééditer sous la forme d'un long métrage une série de courts films d'animation qu'il a tournés pour la télévision en 1989. Les six contes proposés illustrent parfaitement le charme discret des fables classiques où une anecdote doit servir à illustrer un précepte. L'honnêteté, la bonté, le courage et la sagesse sont les principales vertus célébrées dans ces histoires dont la simplicité va de pair avec la finesse, l'humour et l'intelligence. La grâce limpide des récits trouve un écho dans la sobriété du graphisme et de l'animation, inspirés de la technique des ombres chinoises. Loin d'être austère, ce choix esthétique renforce le caractère poétique du film, car ainsi réduits à leur plus simple expression, les dessins gagnent en pureté et en raffinement ce qu'ils perdent en esbroufe. De toute façon, Ocelot trouve le moyen d'incorporer des touches de couleurs et des jeux de lumières qui nourrissent à point nommé le climat féerique de l'ensemble.
Texte : Martin Girard