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Pilotes sans peur (Wing Commander)

É.-U. 1999. Science-fiction de Chris Roberts avec Freddie Prinze Jr., Tcheky Karyo, Saffron Burrows. En 2564, des soldats de l'espace combattent des extraterrestres monstrueux qui veulent envahir la Terre. Adaptation laborieuse et parfois risible d'un jeu électronique. Scénario dénué d'originalité. Scènes d'action rares et peu palpitantes. Interprétation sans relief.

Général
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Pilotes sans peur (Wing Commander)

Général Général

É.-U. 1999. Science-fiction de Chris Roberts avec Freddie Prinze Jr., Tcheky Karyo, Saffron Burrows.

En 2564, des soldats de l'espace combattent des extraterrestres monstrueux qui veulent envahir la Terre. Adaptation laborieuse et parfois risible d'un jeu électronique. Scénario dénué d'originalité. Scènes d'action rares et peu palpitantes. Interprétation sans relief.

Genre :
Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
20th Century Fox
En 2564, à bord du vaisseau spatial du capitaine Paladin, le soldat novice Christopher Blair et son collègue casse-cou Todd «Maniac» Marshall reçoivent un message codé annonçant une invasion de la Terre par les monstrueux Kilrathis. Le vaisseau de Paladin rejoint aussitôt la base spatiale Tiger Claw, où Blair et Marshall sont affectés au bataillon de la belle Jeanette «Angel» Deveraux. Sa mère étant issue de la race des Pilgrims, Blair possède des dons de pilote exceptionnels, un atout de taille pour vaincre les envahisseurs.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour faire patienter les mordus de science-fiction qui attendent fébrilement la sortie de Star Wars: Episode 1 - The Phantom Menace, 20th Century Fox leur propose cette adaptation du jeu électronique Wing Commander, qui serait fort populaire auprès des jeunes. Il s'agit hélas d'un bien piètre amuse-gueule! Créateur dudit jeu, le réalisateur Chris Roberts signe un premier film laborieux dont le scénario pille sans complexes les séries des Star Wars et des Star Trek, mais également Starship Troopers et Top Gun. Subissant les interminables discussions stratégiques, les habituelles scènes de camaraderie ou de rivalités dans la troupe, et bien sûr les incontournables intermèdes sentimentaux, le spectateur attend avec impatience les scènes d'action. Mais celles-ci s'avèrent assez peu palpitantes et originales, en dépit d'effets spéciaux plutôt au point. Au surplus, quelques échanges involontairement comiques font parfois sombrer le film dans le ridicule. A l'image des personnages, l'interprétation est sans relief.

Texte : Louis-Paul Rioux

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