Go to main content
4

Petite Chérie

Fr. 1999. Drame de moeurs de Anne Villacèque avec Corinne Debonnière, Jonathan Zaccaï, Laurence Février. Un séducteur désoeuvré et manipulateur épouse une femme au physique ingrat qui vit encore chez ses parents. Récit cruel et pathétique librement inspiré d'un fait divers. Réalisation subtile créant un constant climat de malaise. Rythme lent. Interprétation nuancée.

13 ans +
4

Petite Chérie (Petite Chérie)

13 ans + 13 ans +

Fr. 1999. Drame de moeurs de Anne Villacèque avec Corinne Debonnière, Jonathan Zaccaï, Laurence Février.

Un séducteur désoeuvré et manipulateur épouse une femme au physique ingrat qui vit encore chez ses parents. Récit cruel et pathétique librement inspiré d'un fait divers. Réalisation subtile créant un constant climat de malaise. Rythme lent. Interprétation nuancée.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Remstar
Sybille a trente ans et vit encore chez ses parents, dans un coquet pavillon de banlieue. Employée de banque à l'existence terne, la jeune femme dotée d'un physique ingrat rêve au prince charmant en lisant des romans à l'eau de rose. Un jour, dans un train, elle se fait conter fleurette par Victor, un jeune homme beau et bien habillé, mais en réalité désoeuvré et sans domicile fixe. Convaincue d'avoir trouvé l'homme de sa vie, Sybille l'invite chez elle. Trop heureux de la voir si épanouie, ses parents accueillent à bras ouverts cet aventurier qui en vient à s'installer dans leur demeure. Bien qu'il se comporte en goujat profiteur, Victor parvient à épouser Sybille, et le couple continue à vivre dans la maison familiale. Mais cette situation ne pourra durer bien longtemps.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Prenez garde de vous laisser abuser par le titre gentil de ce premier long métrage d'Anne Villacèque. Car il s'agit en fait d'un récit cruel et pathétique, librement inspiré d'un fait divers, qui se déroule dans un environnement d'un conformisme abrutissant. Les démissions successives des parents de l'héroïne font peine à voir, ces braves gens s'imaginant ainsi assurer le bonheur si fragile de leur «petite chérie», qui souffre en silence depuis des années. Il ne faut pas pour autant voir dans le personnage du séduisant opportuniste un individu machiavélique qui prend plaisir à exploiter son prochain. Au contraire, celui-ci est dépeint comme un être tout autant vulnérable et mal dans sa peau, qui a d'ailleurs bien pris la peine d'avertir la protagoniste qu'il n'était pas un homme pour elle. Le récit avance avec une précision exemplaire, dans une mise en scène au rythme délibérément lent, qui parvient avec subtilité à créer un constant climat de malaise chez le spectateur. Dans un rôle peu flatteur, Corinne Debonnière offre une performance courageuse et troublante, face à un Jonathan Zaccaï à la fois détestable et pitoyable. Enfin, on se doit de signaler le jeu touchant de Laurence Février et Patrick Préjean.

Texte : Louis-Paul Rioux

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3