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Peines d'amour perdues (Love's Labour's Lost)

G.-B. 1999. Comédie musicale de Kenneth Branagh avec Kenneth Branagh, Alessandro Nivola, Alicia Silverstone. En 1939, le voeu de chasteté du roi de Navarre et de ses amis est menacé par la visite de la princesse de France et de ses suivantes. Adaptation de la pièce de Shakespeare sous forme d'hommage stylisé aux comédies musicales de l'âge d'or hollywoodien. Interprétation enthousiaste mais manquant parfois d'aisance.

Général
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Peines d'amour perdues (Love's Labour's Lost)

Général Général

G.-B. 1999. Comédie musicale de Kenneth Branagh avec Kenneth Branagh, Alessandro Nivola, Alicia Silverstone.

En 1939, le voeu de chasteté du roi de Navarre et de ses amis est menacé par la visite de la princesse de France et de ses suivantes. Adaptation de la pièce de Shakespeare sous forme d'hommage stylisé aux comédies musicales de l'âge d'or hollywoodien. Interprétation enthousiaste mais manquant parfois d'aisance.

Année :
Réalisation :
En 1939, le roi de Navarre se retire dans un château avec ses amis Berowne, Dumaine et Longaville, en jurant de renoncer aux femmes durant les trois prochaines années, pour se consacrer à l'étude de la philosophie. Mais peu après, la princesse de France et trois de ses suivantes arrivent au château pour une mission diplomatique. S'ensuivent de secrets chassés-croisés amoureux, qui mettent à mal le voeu initial. Ces agréables divertissements sont cependant interrompus lorsque la princesse apprend la mort de son père, le roi de France, peu avant le déclenchement de la guerre en Europe.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Passé maître dans l'adaptation cinématographique du corpus shakespearien (HENRI V, MUCH ADO ABOUT NOTHING, HAMLET), Kenneth Branagh démontre une fois de plus sa grande capacité de renouvellement. Cette fois, il transforme une oeuvre de jeunesse peu connue du grand Will en une comédie musicale dans la grande tradition des productions hollywoodiennes des années 1930 et 40. Entièrement tourné en studio dans une mise en scène stylisée et élégante, le film pastiche avec entrain des chorégraphies devenues célèbres. Car tout en respectant le texte original de la pièce, Branagh en a retranché de larges pans, qui se voient remplacés par une dizaine de chansons signées notamment par Irving Berlin, George Gershwin et Cole Porter. Les paroles de celles-ci servent à exprimer les états d'âme des protagonistes, reprenant en cela le procédé employé dans EVERYONE SAYS I LOVE YOU. D'ailleurs, à l'instar du film de Woody Allen, tous les numéros sont chantés et dansés par les enthousiastes comédiens, ce qui ne saura manquer d'outrer les puristes qui verront là un inconcevable amateurisme. Pourtant, ces imperfections ajoutent au charme de ce divertissement attachant qui demeure très soigné malgré des moyens plutôt modestes.

Texte : Louis-Paul Rioux

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