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Noir et blanc (Black and White)

É.-U. 1999. Drame de moeurs de James Toback avec Power, Allan Houston, Brooke Shields. À New York, un criminel qui rêve de devenir impresario évolue parmi des vedettes du rap, des athlètes et de jeunes Blancs idolâtrant la culture hip hop. Sujet inusité exploré de façon superficielle. Traitement original mais parfois complaisant. Interprétation d'un naturel désarmant.

13 ans + (langage vulgaire)
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Noir et blanc (Black and White)

13 ans + (langage vulgaire) 13 ans + (langage vulgaire)

É.-U. 1999. Drame de moeurs de James Toback avec Power, Allan Houston, Brooke Shields.

À New York, un criminel qui rêve de devenir impresario évolue parmi des vedettes du rap, des athlètes et de jeunes Blancs idolâtrant la culture hip hop. Sujet inusité exploré de façon superficielle. Traitement original mais parfois complaisant. Interprétation d'un naturel désarmant.

Genre :
Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Columbia
Le criminel Rich Bower est bien décidé à devenir un imprésario d'artistes de la scène hip hop new-yorkaise. Autour de lui gravitent vedettes du rap et athlètes afro-américains, mais aussi de jeunes Blancs riches fascinés par la culture noire. D'ailleurs, ces derniers font l'objet d'un documentaire tourné par Sam Donager, qu'accompagne son époux gai Terry qui n'a d'yeux que pour Mike Tyson, un habitué du groupe. Pendant ce temps, le détective Mark Clear arnaque un jeune basketteur, ami d'enfance de Rich, pour qu'il l'aide à mettre la main au collet de ce dernier.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Prises séparément, les diverses composantes du nouveau film de James Toback ne manquent pas d'intérêt. «L?afro-américanisation» des adolescents blancs est un thème pour le moins inusité, que le réalisateur aborde de façon intelligente sur un ton critique et ironique. Par ailleurs, la fluidité de la structure narrative rappelle certains essais de Robert Altman ou de Woody Allen et le naturel de l'interprétation (y compris, étonnement, celle du boxeur Mike Tyson) s'avère désarmant. Mais force est d'admettre qu'une fois retombée la poudre qu'on nous jette aux yeux, on reste avec l?impression que le film est un peu creux. Les personnages sont brossés de façon superficielle et n'évitent pas certains clichés. Le drame de tout un chacun n'est qu'effleuré. Et, surtout, les situations deviennent vite prévisibles. Si bien qu'au bout d'un moment, l'ennui s'installe et l'expérience tentée par le réalisateur finit par nous paraître complaisante. En outre, la souplesse de la mise en scène n'arrive pas à gommer les défauts de l'ensemble.

Texte : Johanne Larue

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