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Luna papa (Lunnyj papa)

All. 1999. Comédie de moeurs de Bakhtiar Khudojnazarov avec Chulpan Khamatova, Moritz Bleibtreu, Ato Mukhamedshanov. Avec l'aide de son père et de son frère demeuré, une jeune femme tente de retrouver l'inconnu qui l'a mise enceinte. Péripéties mouvementées mais un peu répétitives. Récit pittoresque à la lisière du surréalisme. Traitement fantaisiste et burlesque. Interprétation exubérante.

Général
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Luna papa (Lunnyj papa)

Général Général

All. 1999. Comédie de moeurs de Bakhtiar Khudojnazarov avec Chulpan Khamatova, Moritz Bleibtreu, Ato Mukhamedshanov.

Avec l'aide de son père et de son frère demeuré, une jeune femme tente de retrouver l'inconnu qui l'a mise enceinte. Péripéties mouvementées mais un peu répétitives. Récit pittoresque à la lisière du surréalisme. Traitement fantaisiste et burlesque. Interprétation exubérante.

Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Dans un petit village du Tadjikistan, Mamlakat, une jeune femme orpheline de mère, tombe enceinte après une brève rencontre en pleine nuit avec un homme dont elle n'a pas pu vraiment voir le visage. Lorsqu'il constate la grossesse de sa fille, le père de Mamlakat est furieux et, devant l'opprobre de ses voisins, il l'oblige à l'accompagner aux quatre coins du pays avec son frère Nasreddin, le fou du village, afin de retrouver le mystérieux inconnu. Ce voyage fertile en péripéties loufoques est raconté par Khabibula, l'enfant que porte Mamlakat dans son ventre.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Depuis quelques années, les cinéastes issus des pays d?Europe de l?est se font une joie, sinon une spécialité, de raconter des histoires pittoresques, à la lisière du fantastique et du surréalisme. Ce road movie d?un jeune réalisateur tadjik ne fait pas exception. Dans l?esprit du Chat noir, chat blanc de Kusturica, Khudojnazarov nous en met plein la vue avec ses personnages exubérants et son scénario bordélique. En outre, l?utilisation de décors naturels à la fois superbes et dépaysants confère un charme incontestable à l?ensemble. Toutefois, l?intrigue s?empêtre dans des péripéties répétitives, bien que plutôt mouvementées. L?intention des auteurs semble être de dénoncer la situation politique ayant cours dans ce coin du monde ainsi que de montrer une certaine réalité sociale, mais leur récit nous entraîne par moments sur les versants dangereux du burlesque. En effet, le traitement parfois poétique cède la place le plus souvent à une fantaisie un peu gratuite, en particulier le choix de narration et le dénouement, qui laissent perplexe. Comme il se doit, le film jouit d?une interprétation haute en couleur.

Texte : Jean Beaulieu

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