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Les Supposés héros (Mystery Men)

É.-U. 1999. Comédie fantaisiste de Kinka Usher avec Ben Stiller, Janeane Garofalo, Geoffrey Rush. Dans un monde futuriste, sept aspirants justiciers entreprennent de libérer le super-héros de leur ville détenu par un individu maléfique. Récit prometteur mais peu développé. Humour parfois facile. Conception visuelle intéressante. Mise en scène énergique. Interprétation convenable.

Général
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Les Supposés héros (Mystery Men)

Général Général

É.-U. 1999. Comédie fantaisiste de Kinka Usher avec Ben Stiller, Janeane Garofalo, Geoffrey Rush.

Dans un monde futuriste, sept aspirants justiciers entreprennent de libérer le super-héros de leur ville détenu par un individu maléfique. Récit prometteur mais peu développé. Humour parfois facile. Conception visuelle intéressante. Mise en scène énergique. Interprétation convenable.

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Scénario :
La paix et la sécurité proverbiales d'une impressionnante mégalopole du futur sont menacées par la capture du super-héros en titre par son grand rival, un être diabolique qui s'apprête à anéantir la ville. Trois aspirants justiciers, en mal d'actions héroïques, mais sans véritable savoir-faire en la matière, entreprennent alors d'assurer la relève. Après avoir recruté de nouveaux membres et esquissé un plan pour sauver le super-héros, la délirante mais sympathique équipe s'engage dans un combat plutôt inégal.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le premier long métrage de Kinka Usher se présente comme une ambitieuse opération de désamorçage de l'imagerie traditionnelle du film fantastique et du mythe du super-héros. Malheureusement le scénario, qui s'inspire d'une bédé et de l'iconographie de films comme Blade Runner et Brazil, n'arrive pas à développer suffisamment cette prémisse pourtant fort prometteuse. En effet, après avoir réussi à camper le contexte de façon plutôt intéressante, notamment grâce à une volonté de pastiche, le fil du récit perd rapidement de son mordant, délaissant situations et personnages qui méritaient un meilleur sort. Les auteurs ont aussi saboté la bonne dose d'ironie que contenait leur sujet en ayant parfois recours à des pointes d'humour facile ou d'une grossièreté inutile. Derrière la caméra, Usher fait preuve d'une fougue certaine. Il doit cependant beaucoup à son directeur artistique et à l'équipe des effets visuels. Plusieurs acteurs de premier plan font partie de la distribution, ce qui donne droit à quelques bons moments. Dommage qu'ils n'aient eu que peu d'espace pour s'épanouir.

Texte : Carlo Mandolini

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