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Les Mystères de l'Ouest (Wild Wild West)

É.-U. 1999. Comédie fantaisiste de Barry Sonnenfeld avec Will Smith, Kevin Kline, Kenneth Branagh. En 1869, deux agents fédéraux affrontent un mégalomane sudiste qui veut anéantir les États-Unis. Produit routinier inspiré d'une série télévisée. Dénouement précipité. Réalisation excessive. Jeu amusé des vedettes.

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Les Mystères de l'Ouest (Wild Wild West)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 1999. Comédie fantaisiste de Barry Sonnenfeld avec Will Smith, Kevin Kline, Kenneth Branagh.

En 1869, deux agents fédéraux affrontent un mégalomane sudiste qui veut anéantir les États-Unis. Produit routinier inspiré d'une série télévisée. Dénouement précipité. Réalisation excessive. Jeu amusé des vedettes.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Warner Bros.
En 1869, les agents fédéraux Jim West, un séducteur bagarreur, et Artemus Gordon, un inventeur farfelu spécialiste des déguisements, sont chargés par le président Grant de contrecarrer les plans diaboliques du docteur Arliss Loveless. Ce mégalomane sudiste a kidnappé les plus grands scientifiques du pays et a fait construire une colossale machine de destruction avec laquelle il projette d'anéantir les États-Unis. Mais les deux agents ont tôt fait de lui barrer la route.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce produit routinier s'inscrit dans la longue lignée de films inspirés par des séries télévisées. Celui-ci en vaut un autre, même si les éléments de la série originale (1965-1970) sont rapidement assimilés pour faire place aux ingrédients habituels des films d'action à gros budgets. Après l'énorme succès qu'il a connu avec Men In Black, Barry Sonnenfeld confectionne quasiment un remake de ce film dans un contexte de western, un genre qu'il écarte aussitôt au profit d'un récit calqué sur la structure narrative de Men In Black: deux agents fédéraux, une mission secrète, un méchant insolite, un monstre mécanique en forme d'araignée géante, une machine volante (en 1869!) et un dénouement précipité. Tout cela est orchestré par une réalisation excessive qui fait fi de toute vraisemblance et qui ne ménage pas les effets spectaculaires. Dans ce contexte, les personnages sont réduits à leur plus simple expression, ce qui est d'autant plus navrant que l'on sentait une véritable connivence dans le jeu amusé de W. Smith et K. Kline. Quant à K. Branagh, il se délecte dans son rôle de méchant caricatural.

Texte : André Caron

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