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Les Convoyeurs attendent

Bel. 1999. Comédie dramatique de Benoît Mariage avec Benoît Poelvoorde, Morgane Simon, Jean-François Devigne. Désirant gagner une voiture, un père autoritaire enrôle son fils dans une extravagante course aux records. Ton satirique mordant. Description hyper-réaliste d'un contexte social morose. Passages mélo jurant avec le reste de l'oeuvre. Interprétation réjouissante.

Général
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Les Convoyeurs attendent (Les Convoyeurs attendent)

Général Général

Bel. 1999. Comédie dramatique de Benoît Mariage avec Benoît Poelvoorde, Morgane Simon, Jean-François Devigne.

Désirant gagner une voiture, un père autoritaire enrôle son fils dans une extravagante course aux records. Ton satirique mordant. Description hyper-réaliste d'un contexte social morose. Passages mélo jurant avec le reste de l'oeuvre. Interprétation réjouissante.

Année :
Durée :
Réalisation :
Distributeur :
Remstar
Photographe de faits divers pour le journal de Charleroi, Roger vit une existence morne dans une banlieue industrielle avec son épouse et ses deux enfants, Luise, huit ans et Michel, quinze ans. Mais en prévision de l'an 2000, il songe à un coup d'éclat. Ainsi, afin de remporter la voiture promise par l'association des commerçants à quiconque établira un nouveau record Guinness, Roger embrigade Michel pour qu'il batte celui du plus grand nombre d'ouverture et de fermeture de porte en 24 heures. D'abord docile, l'adolescent se révolte contre l'autoritarisme borné de son père.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Benoît Mariage a fait ses classes à l'émission documentaire belge «Strip-tease», réputée pour ses reportages sur la vie quotidienne de gens ordinaires qui se révèlent souvent étonnants. C'est donc en s'inspirant de certains de ces sujets insolites qu'il a confectionné l'histoire et les personnages de son premier film. Il en résulte une comédie dont le ton satirique mordant côtoie une description hyper-réaliste d'un contexte social bien morose. Tourné dans un noir et blanc expressif qui poétise la grisaille ambiante, le film se présente comme une suite de petites scènes souvent révélatrices de certaines particularités belges. Le récit emprunte le point de vue de la douce et silencieuse fillette du tonitruant personnage principal, un beauf de première, prêt à tous les excès pour se sortir de sa pitoyable condition. Seul un événement dramatique au dernier tiers du film parviendra à l'humaniser. Dommage que cette séquence verse dans un pathos qui jure avec le reste de l'oeuvre. Benoît Poelvoorde livre une performance fort réjouissante au sein d'une distribution composée surtout de non-professionnels jouant avec naturel.

Texte : Louis-Paul Rioux

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