É.-U. 1999. Science-fiction de Josef Rusnak avec Craig Bierko, Gretchen Mol, Vincent D'Onofrio. Un informaticien se projette dans un Los Angeles virtuel afin de trouver le meurtrier de l'inventeur de cet univers artificiel. Idée de départ captivante à souhait. Développements confus et arbitraires. Réalisation éparpillée. Interprétation artificielle.
Un informaticien se projette dans un Los Angeles virtuel afin de trouver le meurtrier de l'inventeur de cet univers artificiel. Idée de départ captivante à souhait. Développements confus et arbitraires. Réalisation éparpillée. Interprétation artificielle.
Se situant à mi-chemin entre THE MATRIX, DARK CITY, BRAINSTORM et THE WIZARD OF OZ (!), ce film de science-fiction, qui utilise le concept à la mode de la création d'un monde virtuel, repose tout de même sur une idée de départ captivante à souhait. Cependant, les développements de l'intrigue progressent de façon confuse et arbitraire à mesure que le récit oscille d'un monde à l'autre. Le propos devient nébuleux et la surprise finale n'étonne pas, car la complexité du début s'est transformé en banalité. Les auteurs s'égarent en cours de route dans des effets répétitifs et ne parviennent pas à créer des personnages véritablement consistants. Si la reconstitution d'époque s'avère assez réussie, la vision futuriste de Los Angeles en 2024 manque de panache. Quant à la réalisation, elle se révèle suffisamment énergique mais elle a tendance à s'éparpiller dans des scènes d'action plutôt gratuites. La vacuité des personnages entraîne forcément une interprétation d'ensemble artificielle et détachée.
Texte : André Caron