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Le Pique-nique de Lulu Kreutz

Fr. 1999. Comédie dramatique de Didier Martiny avec Philippe Noiret, Carole Bouquet, Niels Arestrup. Lors d'un pique-nique en montagne, un célèbre musicien risque de provoquer un drame en tentant de reconquérir une collègue accompagnée de son mari. Dialogues artificiels et prétentieux. Rythme défaillant. Beaux paysages. Acteurs de grand talent mal servis.

Général
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Le Pique-nique de Lulu Kreutz (Le Pique-nique de Lulu Kreutz)

Général Général

Fr. 1999. Comédie dramatique de Didier Martiny avec Philippe Noiret, Carole Bouquet, Niels Arestrup.

Lors d'un pique-nique en montagne, un célèbre musicien risque de provoquer un drame en tentant de reconquérir une collègue accompagnée de son mari. Dialogues artificiels et prétentieux. Rythme défaillant. Beaux paysages. Acteurs de grand talent mal servis.

Année :
Réalisation :
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Distributeur :
Lion's Gate
Jascha Steg, violoncelliste de renommée mondiale, vient se produire à Evian. Ses parents, Joseph et Olga, et son oncle Michel s'empressent de l'y rejoindre. Ils font la connaissance de Primo Ghirardi, zoologiste plutôt réservé dont la femme Anna, violoniste accompagnant l'orchestre de Jascha, a eu une aventure avec le virtuose un an plus tôt. Une ancienne flamme de Joseph, Lulu Kreutz, invite le petit groupe à un pique-nique en montagne le lendemain du concert. Bien qu'Anna demeure maintenant fidèle à son mari, Jascha en est toujours follement amoureux et la poursuit avec ardeur.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Bien qu'elle soit produite par Les Films du Losange, cette comédie dramatique est totalement dénuée de la légèreté des oeuvres de Rohmer. En effet, ce «huis clos en plein air» aurait pu entraîner le spectateur vers divers sentiers non balisés sur le plan des sentiments et des états d'âme. Or, il n'en est rien. En tentant de réaliser un film choral façon Sautet des années 1970, où chaque personnage est investi d'une importance à peu près égale, Didier Martiny n'a pas su éviter les pièges d'une telle entreprise, qui ne fait que dégager un parfum suranné. Ainsi, il en résulte, en particulier dans sa première moitié interminable, un récit artificiel aux dialogues lourds et prétentieux, qui contribuent à souligner la vacuité de l'existence de ce groupe de bourgeois intellectuels auxquels personne ne semble s'attacher. La caméra, tantôt tenue à l'épaule, tantôt fixe, sans raison apparente, offre quelques belles images alpines, mais révèle une mise en scène tout à fait impersonnelle. Le grand talent d'une belle brochette d'acteurs n'ayant à peu près rien à défendre se voit ainsi gaspillé, chacun se contentant d'y aller successivement de son numéro avec plus ou moins de conviction.

Texte : Jean Beaulieu

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