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Le Petit Monde de Fraser (My Life So Far)

G.-B. 1999. Comédie dramatique de Hugh Hudson avec Colin Firth, Robert Norman, Irène Jacob. À la fin des années 1920 dans un domaine écossais, un inventeur excentrique s'éprend de la fiancée de son beau-frère. Récit adoptant le point de vue candide du jeune fils du protagoniste. Démarche nostalgique non exempte de clichés. Réalisation souple. Bons interprètes.

Général
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Le Petit Monde de Fraser (My Life So Far)

Général Général

G.-B. 1999. Comédie dramatique de Hugh Hudson avec Colin Firth, Robert Norman, Irène Jacob.

À la fin des années 1920 dans un domaine écossais, un inventeur excentrique s'éprend de la fiancée de son beau-frère. Récit adoptant le point de vue candide du jeune fils du protagoniste. Démarche nostalgique non exempte de clichés. Réalisation souple. Bons interprètes.

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Simon Donald
D'après le livre de Denis Forman
Photographie :
Musique :
Montage :
Durant l'entre-deux-guerres, Gamma Macintosh règne sur son petit monde dans un vaste domaine des Highlands écossais. Sa fille Moira a épousé Edward Pettigrew, un inventeur excentrique. Parmi les enfants du couple, on retrouve Fraser, dix ans, qui voue une admiration sans bornes à son père. Mais lorsque l'homme d'affaires Morris, le frère de Moira, se présente au domaine en compagnie de sa jeune fiancée française Héloïse, tant Edward que le naïf Fraser en tomberont follement amoureux, au risque de menacer la cohésion de la famille Pettigrew.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce film marque les retrouvailles de Hugh Hudson et du producteur David Puttnam, maîtres d'oeuvre en 1981 du mémorable CHARIOTS OF FIRE. Plus modeste et conventionnel, mais néanmoins d'une belle tenue, MY LIFE SO FAR est inspiré des mémoires de Sir Denis Forman, l'un des fondateurs de la télévision britannique. Adoptant le point de vue candide du personnage de Fraser, l'alter ego de Forman, le récit décrit avec un humour rafraîchissant la perte de l'innocence chez un garçon élevé dans un environnement agréable et plutôt permissif, bien que résolument engoncé dans une morale victorienne. Une démarche nostalgique qui n'évite toutefois pas toujours les clichés. L'ensemble passe habilement de la comédie au drame, grâce à une mise en scène souple et vivante, assez éloignée de l'académisme léché des productions anglaises de Merchant-Ivory. «British» jusqu'au bout des ongles, l'interprétation s'avère convaincante, hormis lors de quelques scènes plus hésitantes du néanmoins très expressif Robert Norman.

Texte : Louis-Paul Rioux

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