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Le Dernier Souffle

Can. 1999. Drame policier de Richard Ciupka avec Luc Picard, Julien Poulin, Michel Goyette. En enquêtant sur le meurtre de son frère skinhead, un policier découvre un complot impliquant des miliciens d'extrême droite de l'Arkansas. Thriller bien ficelé malgré l'abondance de données. Aspects politiques et psychologiques superficiels. Rythme vif. Interprétation solide de L. Picard.

13 ans + (violence)
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Le Dernier Souffle (Le Dernier Souffle)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

Can. 1999. Drame policier de Richard Ciupka avec Luc Picard, Julien Poulin, Michel Goyette.

En enquêtant sur le meurtre de son frère skinhead, un policier découvre un complot impliquant des miliciens d'extrême droite de l'Arkansas. Thriller bien ficelé malgré l'abondance de données. Aspects politiques et psychologiques superficiels. Rythme vif. Interprétation solide de L. Picard.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
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Pays :
Distributeur :
Lion's Gate
Producteurs :
Récompenses
Le policier montréalais Laurent Vaillancourt est accablé. Après que sa femme l'a quitté pour son coéquipier, il découvre avec stupeur que son frère skinhead a été assassiné. En menant son enquête, Laurent découvre que ce dernier avait des contacts avec la milice d'extrême droite de l'Arkansas, et que son père, un ancien "felquiste" qui l'a renié, ne serait pas étranger à l'affaire. Rendu aux États-Unis, le flic se fait piéger par les miliciens qui lui font porter le chapeau pour un double meurtre. L'affaire se complique encore par l'implication du FBI et de la mafia russe.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après avoir diffusé durant deux ans la série policière 10-07, le réseau TQS s'est désisté à la troisième saison. Il a donc été décidé d'adapter le matériel restant au grand écran. Le résultat se démarque avec bonheur de l'ordinaire des productions québécoises de par sa facture qui s'apparente plus aux thrillers américains et ce, sans trop verser dans les effets spéciaux. Dommage peut-être que trop de données soient brassées dans cette intrigue qui aurait gagné à plus de sobriété. Une plus grande attention dans la description des rapports entre le héros et son entourage, de même que dans l'illustration de la vision que les Américains ont du Québec auraient également ajouté une plus-value indéniable au film. Dans le même ordre d'idée, l'aspect politique, très intéressant au demeurant, n'est malheureusement pas poussé au-delà de la simple mise en contexte, ce qui conduit les développements vers une conclusion trop superficielle. C'est regrettable, car les rebondissements savent tenir en haleine et Luc Picard possède l'étoffe qu'il faut pour jouer à l'anti-héros.

Texte : Christian Depoorter

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